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Par barrere — Dernière modification 17/02/2016 16:09

 

Correction et critiques des résultats obtenus

La surface occupée par l'orogénèse hercynienne calculée grace au logicilel Mesurim, soit environ 240 000 Km2

Calculs

Vingt km de croûte aurait disparu sur un surface de 240 000 Km2, soit un volume de 4 800 000 km3 soit 4.8 x 10^15 m3.

 

En utilisant la densité des roches, on obtient une masse de 1.44 x 10^19 kg pour l'ensemble du massif érodé.

 

Si on considère dans cette masse 2% de silicates calciques, on obtient un masse pour ces derniers de 2.88 x 10^17 kg. L'altération a donc consommé, 2.88 x 10^17 kg x 0.78 soit 2.264 x 10^17 kg de CO2.

 

Comparer a la teneur en CO2 atmosphérique actuelle : 2.264 x 10^17 kg / 2,75 x 10^15 kg = 82

 

Selon cette estimation, l'altération de la chaîne hercynienne aurait consommé 82 fois la quantité de CO2 atmosphérique actuelle.

Critiques des résulats

* Sur la détermnination de la surface : L'extension de la chaîne hercynienne ne se limite pas à l'europe, l'image utilisée ne représente donc qu'une partie de l'ensemble de la chaîne dont on retrouve les traces actuellement jusqu'en Amérique du Nord. La reconstituion même est problématique, la marge sud devait avoir une forme complexe comportant des apophyses ou des microcontinents qui compliquent la reconstituion et aussi parce que les déformations alpines l'ont profondément modifiée. On peut toutefois pour une surface plus réaliste utiliser les chiffres fournis par de nombreux auteurs soit 3000 km de long sur 700 de large.

* Sur la détermination de l'épaisseur de croûte disparue : L'épaiseur choisie de 20 km est une estimation grossière s'appuyant sur des données éparses et locales donc difficilement applicables à l'ensemble de la chaîne. On trouve par exemple dans les bassins limniques du Stéphanien des sédiments discordants sur un substratum méatmorphisé dont le degré de métamorphisme indique que localement près de 25 Km de croûte continentale avait dejà disparu par érosion.

* Sur le calcul lui-même : Dans cette activité, on a considéré que l'altération de la quantité des silicates calciques a été totale, et ce n'est sûrement pas le cas. Les fleuves ne charrient pas à la mer que de l'argile (résultat de l'altération des silicates) mais aussi des galets et du sable qui contiennent des silicates calciques non altérés. Même si seulement 10% étaient altérés cela correspondrait à la consommation de 8.2 fois la totalité du CO2 atmosphérique actuel.

 

Équipe INRP de l'académie d'Orléans-Tours.