Océan glacial arctique (futur)
Simulation des températures atmosphériques arctiques :
Nous pouvons tout d'abord nous intéresser aux simulations des variations de températures atmosphériques dans l'arctique. Le premier document nous propose des simulations selon deux scénari (A2, B2) et selon plusieurs modèles : on a une nette concordance sur la tendance globale à l'augmentation de cette température (de +3,5 à +7,5°C en 2100).
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Simulation des variations futures des températures (en % d'une moyenne de température sur la période 1981-2000), (2000-2100) (source : ACIA)
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Cependant, le réchauffement climatique serait plus important aux pôles, comme le montre cette simulation (en moyenne : de +3 à +6°C dans l'arctique, contre +1 à +3°C dans le monde, en 2100).
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Simulation des variations futures de la température atmosphérique dans le monde et en arctique (2000-2100, en % de la moyenne des précipitations de la période 1981-2000) scénario ?(source : ACIA)
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Cette dernière simulation est plus lisible : les maxima de variations sont centrés sur l'océan glacial arctique (jusqu'à +12°C en hiver en 2100).
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Simulation des variations futures des températures hivernales (décembre-février) (2000-2100) scénario B2, modèle ? (source : ACIA)
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Simulation du comportement de la calotte glaciaire arctique :
La calotte glaciaire arctique va bien sûr réagir à ce réchauffement, et le modèle suivant nous propose une simulation de l'étendue des glaces de mer de 2010 à 2100, sur le scénario A2. On remarque que cette calotte disparaît progressivement.
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Simulation de l'étendue future des glaces arctiques (2010-2100), scénario A2, modèle IPSL-CM4v1 (animation d'après données brutes de l'IPSL)
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Ce document nous montre, avec plusieurs autres modèles, le même résultat. On remarque cependant une représentation surprenante du Groënland qui reste enneigé alors que la banquise disparaît progressivement. On peut supposer qu'il s'agit d'une erreur ou d'un oubli de la part des auteurs de ce document..
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Simulation de l'étendue minimale future des glaces arctiques (moyenne des 5 modèles CGCM2, CSM1.4, ECHAM4/OPYC3, GFDL-R30C, HadCM3 pour septembre, 2010-2090) scénario ? (source : ACIA) |
Simulation des précipitations sur l'arctique :
Le réchauffement global va bien sûr augmenter les précipitations aux hautes latitudes, comme le montre la simulation ci-dessous (de 10 à 30% supérieure en 2100). Là encore, elles seront plus importantes dans l'arctique que la moyenne mondiale (environ 4 fois plus en moyenne en 2100).
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Simulation des variations futures des précipitations dans le monde et en arctique (2000-2100, en % de la moyenne des précipitations de la période 1981-2000) scénario ?(source : ACIA)
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CONSTAT FUTUR
Le disparition progressive de la calotte glaciaire arctique, associée aux apports accrus d'eau douce fluviale, pourrait probablement diminuer de manière significative la salinité, donc la densité des eaux de l'océan glacial arctique. Il existe donc un risque d'impact sur la remontée septentrionale de la Dérive Nord-Atlantique, et donc sur l'équilibre de la circulation thermohaline.