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Année 2007 : quatre étapes pour le GIEC

Par urgelli — Dernière modification 05/12/2016 10:03
L'année 2007 a été celle de la quatrième expertise officielle intergouvernementale sur la question du changement climatique (AR4)...

Voir aussi l'article publié le 20 Mars 2007 dans Le Monde
Gaëlle Dupont, "Les scientifiques dessinent l'avenir d'un monde plus chaud"

Voir aussi le site de l'IPCC -GIEC : http://www.ipcc.ch et les rapports en français à cette adresse :

http://www.ipcc.ch/ipccreports/climate-changes-2007-ar4-fr.htm

  1. La première réunion s'est achevée le vendredi 02 février 2007 à Paris. Elle était destinée à l'approbation de la première partie du rapport d'évaluation.
    Principales conclusions : l'homme est responsable des changements climatiques récents observés. Le réchauffement pourrait atteindre +6,4°C d'ici la fin du XXIème siècle.
    IPCC-ar4-wg1.gif
  2. La deuxième réunion s'est achevé le vendredi 06 avril 2007 à Bruxelles. Elle était destinée à l'évaluation des conséquences des changements climatiques, à la vulnérabilité de nos systèmes socio-économiques et naturels et aux mesures d'adaptation à prévoir.
    Principales conclusions : en fonction de la fourchette de réchauffement prévisible, pénuries d'eau, inondations, salinisation des sols, baisse des rendements agricoles, multiplication des incendies, déclin de la biodiversité,...
    IPCC-ar4-wg2.gif
  3. La troisième réunion a eu ieu en mai 2007 à Bangkok. Elle était destinée à l'évaluation des mesures concrètes pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.
    IPCC-ar4-wg3.gif
     
  4. La quatrième étape a eu lieu en novembre 2007 à Valence (Espagne). Elle était destinée à l'élaboration d'une synthèse des trois premières étapes.
    IPCC-ar4-synthesis-report.gif

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Nos commentaires (Benoit URGELLI) :

L'article de Gaëlle Dupont sur les deux premières réunions du GIEC de février et d'avril 2007 permet d'apporter quelques éclairages sur les difficultés de la modélisation scientifique du climat (à différentes échelles de temps et d'espace) et sur le degré de confiance que l'on peut accorder aux estimations du risque climatique qui découlent de cette activité scientifique.

Deux résultats peuvent être distingués au sujet des conséquences directes des changements climatiques (par ailleurs observables par le plus grand nombre, ce qui rend le constat facilement vérifiable par les citoyens...) :

CONSEQUENCES DIRECTES RECENTES OBSERVEES, avec un indice de confiance (ou degré de certitude) élevé : instabilité des sols en montagne, fonte du permaforst, modifications de la flore et de la faune des régions polaires, augmentation des températures des lacs et des rivières, précocité du bourgeonnement de la végétation et des migrations des oiseaux, modifications des aires de répartition des algues, des poissons, du plancton, etc... Les experts font le constat que les mesures d'adaptation (modification de l'usage des sols et des infrastrutures, protection accrue des écosystèmes) sont aujourd'hui très peu développées. A cause de l'inertie de la machine climatique (sur plusieurs décennies...), le GIEc pense que l'adoption de mesures d'adaptation est indispensable dès maintenant.

CONSEQUENCES DIRECTES PREVISIBLES, avec un indice de confiance (ou degré de certitude) moyen : en fonction de l'ampleur du réchauffement à venir dans notre siècle, les estimations du nombre d'êtres humains touché par les conséquences des changements climatiques varient en fonction des régions du monde. Encore une fois et comme en 2001, les experts font le constat de l'inégalité de la "menace" pour les populations du globe, en fonction de la zone géographique. Ce sont les habitants des pays en voie de développement et des pays du sud qui seront les plus exposés.