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Méthane, plantes et climat

Par jeanjacquot — Dernière modification 05/12/2016 10:03
L'article est dans le magazine "Pour la Science" de mars 2007. Il est rédigé par Franck Keppler et Thomas Rockmann, les auteurs de la publication sur la production du méthane par les plantes. Il est intéressant à double titre : Tout d’abord, il revient sur les techniques que les auteurs ont mises au point pour cette étude, puis il aborde la médiatisation outrancière qui a accompagnée cette publication. Proposition de SPC-Lyon (Académie de Lyon)

Les auteurs de cette article Pour La Science :

- Frank Keppler  travaille à l’Institut Max Planck pour la chimie, à Mayence, en Allemagne.
- Thomas Röckmann est professeur à l’Institut de recherches marines et atmosphériques, à Utrecht, au Pays-Bas.

 

"Les plantes vivantes produiraient du méthane, un gaz à effet de serre notoire. Cette découverte récente invite à revoir nos modèles du réchauffement climatique et de son contrôle."

 

D'après les résultats publiés dans l'article de F. Keppler et al., Methane emissions from terrestrial plants under aerobic conditions, Nature, vol. 439, pp. 187-191, 2006.

Pour en savoir plus...

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Le méthane est un gaz à effet de serre dont l’action, à quantité égale, est 23 fois plus importante que celle du CO2.

L’article reprend les expériences faites par les auteurs pour chiffrer la quantité de méthane produit par les plantes. La valeur probable est comprise entre 60 et 230 millions de tonnes par ans sur 600 millions au total. Cet encadrement est revu à la baisse par d’autres experts, le minimum cité est entre 10 et 60 millions de tonnes.

Les auteurs invitent le GIEC à prendre en compte cet effet dans leurs futurs modèles.

La fin de l’article est très importante, elle revient sur la médiatisation qui a accompagné la publication. Le méthane ainsi produit ne dépend pas de l’homme mais uniquement des plantes. Il a toujours existé et il n’est pas responsable du réchauffement actuel. Le bénéfice climatique du reboisement ne doit pas être remis en cause : il reste positif malgré la production de méthane.