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Le sort de New York

Par lohez — Dernière modification 29/11/2016 10:35
L’un des effets attendus (et parfois déjà perceptibles) du réchauffement climatique est la montée des eaux océaniques. Elle fait souvent l’objet d’évocations catastrophiques par les médias qui engloutiraient volontiers des côtes entières. Pour comprendre l’impact de l’élévation du niveau des mers et du réchauffement climatique sur les villes côtières, il peut être utile d’étudier le cas d’une cité ô combien symbolique : New York.

    L’institut Goddard d’étude spatiales (Nasa) a créé un institut sur le climat qui fournit un travail de vulgarisation scientifique à destination du monde enseignant (A titre de comparaison, il s'agit d'un mode de vulgarisation proche de celui du site français Géoconfluences pour la géographie).

    Il fournit sur le cas de New York une analyse qui part de la situation géographique de la ville : 1000km de côtes et beaucoup d’infrastructures au contact de l’eau et donc très menacées par d’éventuelles inondations (réseau souterrain notament).

    Deux zones de New York sont étudiées (dont le sud-ouest de Manhattan avec WallStreet) selon des méthodes qui sont exposées sur une page séparée; la source des données est indiquée. Les relevés s’étendent sur la période 1958-2001. Les présivisions utilisent le modèle de l’IPCC, mais aussi un modèle propre à l’institut.

    Résultat : le rythme actuel d’élévation du niveau marin est de 0.27 cm/an. En prenant le modèle IPCC, on a une élévation de 40cm en 2100 (estimation basse) ou 90 (estimation haute). Le modèle de l’institut fournit une estimation médiane à 58 cm.

    Plus qu’à une submersion, l’institut s’attend surtout à une multiplication des tempètes pouvant apporter des inondations.

    Mais les études de cas révèlent l’importance de la configuration du terrain. Pour Manhattan, une coupe montre le relief de la presqu’ile et l’exposition aux risques selon l’éloignement par rapport à la côte : ainsi  les inondations pourraient toucher Battery park à l’extrémité de la Presqu’ïle. En revanche, des espaces "sauvages" protégés du Queens semblent beaucoup plus menacés.

    Il s'agit donc  d'une ressource qui semble fort utile et qui permettrait de faire travailler des élèves sur des hypothèses, avec les données du terrain qui me semblent concerner aussi bien la géo que les svt.

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