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Santé

Chez bébé, une bonne diversification alimentaire est clé pour nourrir son microbiote... Et préserver son immunité future

Diversifier l'alimentation trop tard ou avec de mauvais aliments peut augmenter le risque de développer certaines maladies chroniques plus tard dans la vie, alertent des chercheurs français dans une nouvelle étude. En jeu : la bonne croissance de la flore bactérienne intestinale.

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Chez bébé, la diversification alimentaire avec les bons aliments au bon moment est clé pour son immunité future

Lors de l’introduction de nouveaux aliments dans le régime, le microbiote prolifère et le nombre de bactéries augmente de 10 à 100 fois

SOFIE DELAUW / CULTURA CREATIVE / AFP

Passer du lait à la purée de carottes au bon moment serait déterminant pour la santé future de l'enfant ! L'étape de diversification alimentaire constitue ainsi une étape essentielle de la construction du système immunitaire, déterminant en partie la susceptibilité des enfants à développer plus tard certaines maladies chroniques, d'après de nouveaux travaux de l'Institut Pasteur et de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Le rapport entre l'alimentation et l'immunité ? Le microbiote intestinal, ces bactéries bénéfiques qui tapissent nos intestins… Et se nourrissent avec nous au passage. Ces travaux faits sur les souris ont été publiés dans la revue Immunity.

La susceptibilité à certaines maladies chroniques comme l'arthrite, les colites ou même certains cancers est en partie déterminée par la croissance et la mise en place de notre microbiote lors des premiers mois de vie, révèle à Sciences et Avenir Gérard Eberl, responsable de recherche à l'Institut Pasteur, qui a dirigé ces nouveaux travaux. On savait déjà que notre flore bactérienne intestinale influait sur nos défenses immunitaires, et pouvait nous aider à lutter ou au contraire nous rendre susceptibles à ces maladies immunes chroniques. En revanche, le caractère déterminant des premiers mois de vie n'avait été suggéré que pour d'autres types de maladies. Ainsi, des études ont montré que les souris traitées dès les premiers jours de leur vie par des antibiotiques détruisant une partie de leur microbiote, développent une plus grande sensibilité aux allergies.

Un "boost immunitaire" bénéfique lors de la croissance du microbiote

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