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Pistes pédagogiques

Par jesteban — Dernière modification 08/02/2016 10:54

La sortie de terrain complétée avec des études en salle en utilisant des supports complémentaires (cartes topographiques, images aériennes, cartes géologiques, globes virtuels, photos numériques d’affleurements, vidéo de terrain…) permet de réaliser avec les élèves, des activités s’inscrivant dans les programmes scolaires des classes de collège (en 5ième) et de lycée (en Terminale, enseignement de spécialité).
 

 

geo 3 jpg copie.jpg


Quelques exemples.
 

 

Le glacier de la Mer de Glace.

 

Le glacier des Bossons

 

Au bulletin officiel

 

 

 


1.    Estimer, avec Google Earth,  la vitesse d’écoulement glaciaire.

 


Le comptage des bandes de Forbes sur la photo satellite ci-dessus permet d’estimer la vitesse d’écoulement ;

L’utilisation de l’outil règle dans Google Earth mesure avec une certaine précision la distance entre 2 points « pertinents « sur le glacier.

Ici, on compte 12 bandes pour 1135 m, ce qui correspond à une vitesse d’environ  100 mètres par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.    Identifier, avec la carte topographique,  la ligne d’équilibre dans le bilan de masse glaciaire.
 



 



 

Sur une carte topographique, la distinction entre la zone d’accumulation où le bilan de masse est positif et la zone d’ablation où le bilan de masse est négatif,  se matérialise par une inversion des courbes de niveau. En amont de cette ligne, la couverture conséquente des neiges entraîne une convexité de l’appareil glaciaire : les courbes, au niveau du glacier sont tirées vers le haut. En aval de cette ligne, la concavité liée à une fusion des glaces, fait apparaître les courbes avec une concavité : celles-ci sont tirées vers le bas.
 

 

 

 

3. Reconstituer des paléoenvironnements.
 
Utiliser la trimline et reconstituer géographiquement sous forme de blocs diagrammes, les stades, initial ( antéglaciaire), de refroidissement ( glaciaire) afin d’aboutir au stade actuel ( de retrait glaciaire) proposé.
 

 

                                 

                                      

    Stade antéglaciaire                                     Stade glaciaire                                       Stade actuel


4.    Estimer, avec la carte topographique,  une variation thermique sur une période donnée.


Les moraines frontales et/ou latéro-frontale sont des dépôts d’objets hétérométriques (des argiles aux blocs plurimétriques) se réalisant lors d’une avancée du glacier dans une phase globale de retrait glaciaire. La prise en compte du gradient adiabatique (variation de la température avec l’altitude) et l’estimation de la distance entre le  front morainique du PAG et l’extrémité de la langue glaciaire actuelle (faisable sur le terrain ou à partir d’une carte topographique)  permet de connaître l’augmentation  des températures depuis la fin du PAG.




 

Sur la photo ci-contre, on repère aisément la limite des moraines frontales déposées à la fin du PAG,

celle-ci correspondant à la limite entre la pelouse alpine actuelle et la zone des moraines du PAG.

On identifie également facilement la limite du front glaciaire actuel.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la carte topographique, on mesure la différence altitudinale entre ces 2 limites.

Le gradient étant de 0,6°C pour 100 mètres, l’écart estimé à 200 mètres, cela donne une hausse  d’environ 1.2°C depuis 150 ans, la fin du PAG.