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Une surveillance de l'air

Par depeyre — Dernière modification 13/11/2015 15:37
Mise à jour 14/08/2001 La pollution de l'air est la première préoccupation environnementale des français. L'air est contrôlé grâce à une soixantaine de stations fixes ou mobiles réparties dans les villes dépassant 50.000 habitants.

Des capteurs recherchent les teneurs de quatre polluants (SO2, NO2, PS, O3). Il est envisagé d'y intégrer la recherche de nouveaux polluants tels que le benzène.

 

Les éléments recueillis servent à établir l'indice Atmo. Cet indice est publié quotidiennement auprès du public et des autorités conformément à la loi sur l'air du 30 décembre 1996. Notons au passage que la qualité de l'air des zones industrielles ou des campagnes n'est pas étudiée.

Qu'est ce que l'indice Atmo ?

L'indice Atmo est un indicateur global de la qualité de l'air. Calculé dans les agglomérations de plus de 50.000 habitants, il sert à informer de façon simple la population. Au plan local, ce sont des associations agréées qui se chargent de ces mesures et de cette information.

L'indice utilise une échelle de valeur allant de 1 à 10.

 

 1  Excellent
 2  Très bon
 3  Bon
 4  Assez bon
 5  Moyen
 6  Médiocre
 7  Très médiocre
 8  Mauvais
 9  Très mauvais
 10  Exécrable


La carte suivante vous présente l'ensemble des associations s'occupant de l'établissement de l'indice Atmo quotidien dans l'ensemble de nos villes.

 

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Dorénavant, nous pouvons obtenir l'indice Atmo directement sur le net auprès de l'Ademe (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie).

 

Mise en place d'une surveillance par satellite

La circulation automobile intense, liée à des conditions météorologiques particulières (atmosphére stable, absence de vent, fort ensoleillement, brouillard ...etc), est souvent la principale source de pollution atmosphérique.

Le réseau de surveillance de la qualité de l'air est un outil de grande valeur pour savoir comment évolue la pollution. Cependant, la faible densité des stations de mesure est un obstacle à une meilleure connaissance de cette pollution en raison de la grande hétérogénéité de nos villes. Une cartographie précise est impossible.

Des études récentes montrent que les observations périodiques effectuées par les satellites actuels pourraient pallier à cette insuffisance.

Les satellites nous fournissent des images acquises à des longueurs d'ondes variables. On s'est rendu compte qu'ils permettaient d'appréhender la pollution atmosphérique qui absorbe plus ou moins les émissions des satellites. On a ainsi établi des corrélations fortes entre les observations par satellite et l'indice Atmo

 

 

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Extrait d'une image de la ville de Nantes, obtenue par le satellite Landsat (TM-4, à 0,8 microns), le 22 mai 1992. Le réseau de la voirie est assez nettement dessiné, en sombre, de même que la Loire. Au sud, on distingue l'aéroport. 14 stations sont implantées dans l'agglomération, dont douze pour la ville. Seulement trois mesurent le NO2 et quatre mesurent le SO2.