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Facteurs suspectés de cancer du sein

Par jauzein — Dernière modification 19/09/2017 09:54

Risques dont l'importance reste à déterminer ou à clarifier

Ces facteurs de risques sont des facteurs dont le RR n'est pas toujours connu, dont on ne connait pas avec précision le mode d'action ou dont l'effet comme facteur de risque dépend des situations.

 

  • Le tabagisme en est un très bon exemple :

L'exposition à la fumée de tabac augmente le RR de cancer du sein et plus l'exposition est longue, que ce soit un tabagisme passif ou actif, plus le RR est grand. Il apparait même que le tabagisme passif semble avoir une effet plus néfaste que le tabagisme actif : l'analyse des étude cas-témoin montre que le tabagisme passif majore le risque de cancer du sein en le faisant passé de 1.46 pour les fumeuses actives à 1.68 pour les fumeuse passives.

Mais le tabac peut avoir un effet protecteur contre le cancer du sein pour de peu nombreux cancers du sein héréditaires. Une femme sur 250 présente un ou deux gènes mutés (BRCA1 ou BRCA2), ce qui la prédispose au cancer du sein, puisque celui-ci touchera alors 80% d'entre elles.

Dans cette situation, et uniquement dans cette situation, le tabac va diminuer leur risque de 50%. Le tabac agit sur le taux d'oestrogènes circulants : il diminue leur taux, diminuant du même coup les risques de cancer. La consommation qui permet de réduire le cancer varie d'un à quatre paquets de cigarettes par jour!

Si les médecins ne peuvent en aucun cas recommander la consommation du tabac qui fait des ravages par ailleurs, cette constation paradoxale ouvre des voies thérapeutiques pour la prévention de ces cancers. Reste à trouver une substance qui ait la même action que le tabac sans en avoir les effets nocifs.

  • Le cancer du sein est lié aux oestrogènes. Après la ménopause, la production d'oestrogènes dépend du tissu graisseux. Une surcharge pondérale augmente donc la production d'oetrogènes et donc le risque de cancer. Une surcharge de 5kg par rapport au poids idéal est associée à un risque accru. Une alimentation riche en graisse augmente le RR de cancer du sein par les mêmes mécanismes.
  • La sédentarité a une action qui augmente le RR de cancer du sein. En effet l'exercice physique retarde la venue des premières règles, limite la surcharge pondérale et réduit le nombre de cycles mentruels. La sédentarité augmente donc le temps d'exposition aux oestrogènes et par là, le risque de cancer du sein.
  • Il a été observé que le risque du cancer du sein dépendait également de la situation géographique. En effet le risque de cancer du sein est plus fréquent aux USA, en Chine et en Europe. Ce cancer pourrait être lié au mode de vie : le cancer du sein est en proportion faible par rapport au cancer de l'estomac dans la région asiatique mais cette proportion s'inverse chez les immigrés asiatiques vivants aux USA.