De nombreuses études semblent révéler une baisse du nombre et de la qualité des spermatozoïdes humains au cours des dernières décennies. Dans un premier temps, l'auteur discute de la pertinence des méthodes de comptage, de choix des échantillons et d'analyse statistique des données obtenues et met en évidence une certaine diversité géographique du point de vue des caractéristiques (volume, concentration des spermatozoïdes, nombre total de spermatozoïdes, mobilité, morphologie) du sperme humain. Dans un second temps, l'influence des modifications de l'environnement (chaleur, exposition aux radiations, stress, consommation de tabac, contamination chimique via l'alimentation) est développée pour expliquer l'évolution des paramètres spermatiques et ses variations géographiques. Des recherches sur les xénohormones, substances d'origine naturelle et synthétique se "comportant" comme des hormones stéroïdes sexuelles, pourraient induire des altérations de la fonction de reproduction chez les Vertébrés mâles. Dans un troisième temps, l'auteur discute de l'influence du déclin spermatique sur la fertilité.

Un article qui expose deux avis rendus au mai par le Comité national d'éthique. Dans un premier texte, le Comité accepte le recueil de tissus embryonnaires s'il s'inscrit dans un projet de recherche, validé par une commission officielle, par exemple sur la connaissance du développement foeto-embryonnaire, certains cancers , et la production de substances par le foetus. En revanche, le Comité s'oppose au recueil systématique de ces tissus sans projet de recherche précis. Dans un second texte, le Comité ouvre la possibilité, dans le cas des embryons surnuméraires découlant d'un projet parental, d'effectuer des cultures de cellules ES c'est-à-dire de cellules de l'embryon aux tout premiers jours de son développement.

Lors d'une procréation médicalement assistée, plusieurs embryons sont transférés dans l'utérus de la mère afin d'optimiser les chances d'avoir au moins un embryon qui poursuivra son développement. On sait depuis longtemps que cette pratique multiplie les risques de grossesse multiple. L'article évoque un risque plus méconnu de ce transfert multiple : le chimérisme , c'est-à-dire la fusion de deux embryons implantés dans l'utérus. Ce phénomène a été mis en évidence lors de l'opération d'un enfant issu d'une FIV, chez lequel on a détecté la présence simultanée d'un testicule et d'une ébauche d'appareil sexuel féminin.

La technique d'injection directe d'un spermatozoïde dans un ovule est développée depuis le début des années 90. Les nombreux enfants déjà nés de cette technique présentent un taux d'anomalies chromosomiques à la naissance légèrement supérieur à celui résultant des conceptions naturelles. L'article expose des résultats de recherches permettant de déterminer si ces anomalies sont liées à la technique elle-même ou bien si elles ont été transmises aux enfants par leurs pères infertiles.

Lors d'une procréation médicalement assistée, les embryons fécondés sont en principe replacés dans l'utérus au deuxième jour après la fécondation in vitro. Des recherches actuelles sont en cours pour améliorer les milieux de culture d'embryons in vitro, de façon à différer de quelques jours le moment de la réimplantation, ce qui permettrait de s'assurer de la vitalité de l'embryon en dénombrant le nombre de cellules qui le composent. Par cette technique, on espère être amené à réimplanter moins d'embryons dans l'utérus et ainsi limiter le risque de grossesses multiples.

après un rappel sur les phénomènes de la fécondation, l'auteur nous présente les différents niveau d'interaction entre les deux gamètes. Le rôle central des glycoprotéines dans les étapes de la fécondation est développé. 

article qui tente de clarifier les différentes interactions qui ont lieu lors de la fécondation entre le spermatozoïde et l'ovule. 
La traversée du cumulus oophorus
La liaison primaire et secondaire au niveau de la zone pellucide ( liaison dite sucrée avec les glycoprotéines ZP)
La liaison avec la membrane de l'ovocyte qui cette fois est une liaison protéique.

Une mise au point importante sur l'ensemble des régulations hormonales qui interviennent dans la physiologie de la reproduction. La compréhension de cette physiologie est indispensable pour la réalisation de toutes les techniques d'AMP.

La maturatiion ovocytaire constitue l'étape finale d'une longue évolution qui permet à l'ovocyte d'assumer avec succés la fécondation et le développement du jeune embryon. Un tableau permet de mettre en place les différentes étapes qui précèdent la maturation.

Les connaissances acquises sur cette maturation ont permis la mise en place des techniques d'AMP

L'activation ovocytaire suit l'adhérence et la fusion des gamètes. Elle est marquée par une augmentation rapide et transitoire de la concentration en calcium libre. Cette augmentation provoque un réveil métabolique de l'oeuf. Ce signal calcique va également permettre la reprise du cycle cellulaire de l'ovocyte dormant.

Les voies d'initiation de cette activation ovocytaire sont encore mal connu mais leur compréhension permettra certainement de mieux contrôler les nouvelles technique d'AMP telles que l'ICSI. 

La recherche des causes d'infertilité masculine revêt une importance toute nouvelle depuis la mise en place de nouvelles technique d'AMP faisant intervenir l'injection cytoplasmique de spermatozoïdes ou de spermatides.

Cet article fait le point sur les différentes causes (géniques, caryotypiques..) de l'infertilité masculine.

"Aujourd'hui un enfant peut avoir 5 parents ! Les deux parents génétiques, ceux qui élèvent l'enfant et qui, l'un et/ou l'autre, peuvent être différents des deux premiers en cas de dons de gamètes, et la mère porteuse en cas de "prêt" d'utérus."

Cet article fait le point 20 après la premère FIV. un point technique et aussi éthique.