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2 - Classification scientifique du vivant

Deuxième partie de l' "Etude de la diversité du vivant" par Filomene Bani, Anthony Lessy, Rosamella Nalet, Joella Ngary, Nick Willy.

Les êtres vivants présentent une grande diversité de formes et de modes de vie, mais certains possèdent des caractères communs.

1. Méthodes :
La classification scientifique classe les êtres vivants selon leurs ressemblances, on réunit les organismes ayant au moins un caractère en commun (ex : animaux possédant une colonne vertébrale → groupe des vertébrés). En utilisant de nombreux caractères on peut diviser le groupe en d’autres groupes plus petits. Exemple : le groupe des vertébrés contient entre autres celui des oiseaux (ont des plumes…) et le groupe des mammifères (ont des poils, des glandes mammaires…).
Pour classer les êtres vivants on utilise des critères morphologiques : nombre de pattes, forme des os… L’originalité de la classification scientifique est que son but est de regrouper les individus dans le but de comprendre l’évolution : les espèces d’un même groupe sont celles qui possèdent un ancêtre commun.
Exemple de critères :
Les animaux ayant un corps mou sans squelette et avec une coquille sont des Mollusques.
Les animaux ayant trois paires de pattes articulées et un squelette externe sont des Insectes.

2. Intérêts :
Dans la classification scientifique l’espèce est l’unité de base, le groupe élémentaire. On ne divise pas les membres d’une même espèce en plusieurs groupes. Des êtres vivants qui forment une communauté et qui se reproduisent entre eux appartiennent à une même espèce.
L’intérêt de cette méthode de classification est qu’elle est unique. Une même espèce possède le même nom dans tous les pays du monde. Les scientifiques peuvent donc communiquer entre eux. Chaque espèce est identifiée par son nom de genre suivi du nom d’espèce en latin. Exemple : Agathis macrophylla est le kaori du Vanuatu.