Mission Santo
 
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Grottes et gouffres de l'île de SANTO

case.jpgVillages de Narango et de Funafus


Narango et Funafus sont situés sur un plateau corallien à 200 m d’altitude. A partir de Luganville, on y accède par la piste qui mène à l’ouest et qu’on quitte peu avant Tangoa. Une montée assez raide amène sur le plateau. On traverse le village de Narango pour atteindre Funafus. Le village de Funafus est, à l’heure actuelle, le village le plus riche en cavités.

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case.jpgVillage de Nambel et Funaspef

A l’ouest de Luganville, il faut prendre la route de l’ancien aéroport pour atteindre les villages de Nambel et de Funaspef (à une trentaine de kilomètres de Luganville). Le chef du village, Jean-Baptiste, nous a guidés dans les deux cavités de la zone, la première, Amarur, sur le territoire de Nambel, la deuxième, Millenium, sur celui de Funaspef. La grotte Millenium et le canyon qui fait suite sont devenus depuis quelques années un site touristique majeur.

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case.jpgVillage de Fanafo

Fanafo, situé au nord de Luganville, s’atteint à partir de la route de Boutmas. C’est sur le territoire de Fanafo qu’est installée la centrale hydro-électrique alimentant Luganville en électricité. Le pasteur de Pelmol nous avait signalé une cavité intéressante dans le domaine de la centrale hydraulique. Un habitant de la zone nous conduit, en une demi-heure de marche, à une minuscule cavité : la grotte de Wintmas. Notre guide nous signale une cavité plus importante dans la même zone mais qui nécessite une journée de taille pour rouvrir le sentier. C’est également sur le territoire de Fanafo qu’il y a le domaine Russel. Russel et des plongeurs australiens y ont exploré un important réseau noyé : le système souterrain de « Mount Hope ». Faute de guide, nous n’avons pu voir qu’une seule entrée. 

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case.jpgVillage de Boutmas

La zone de Boutmas est, avec la zone de Narango et Funafus, la zone la plus prometteuse d’un point de vue spéléologique. On y accède par une piste défoncée qui démarre au nord de Luganville. Il s’agit d’une zone de recolonisation qui voit l’apparition de nouveaux villages et de nouvelles pistes. Nous y avons exploré la grotte Fapon qui avec ses 888 m de développement actuel est une des plus longues de l’île de Santo. Nous y avons laissé quelques points d’interrogation et cette cavité dépassera forcément le kilomètre de développement. L’exploration du gouffre Mba reste également à poursuivre. Il existe très probablement d’autres cavités dans la zone.

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Sarabo et le plateau Est

 

Au nord-est de Luganville, entre la vallée de la Sarakata et l’océan, s’étend un plateau de 6 à 8 km de large pour une vingtaine de long. Il n’existe aucun écoulement de surface sur la zone. La grotte de Sarabo, ancien conduit fossile colonisé par une impressionnante colonie de chauves-souris est la seule cavité qui nous a été signalé dans la zone. Cinq trous bleus, émergences karstiques, se trouvent à quelques centaines de mètres de la côte entre Surunda et Matevulu. Ces trous bleus servent de magnifiques piscines naturelles. L’altitude de ces émergences est souvent au niveau de l’océan ou au maximum un ou deux mètres plus haut. Leur existence semble indiquer que le drainage se fait pas des écoulements bien délimités. Il existe probablement d’autres sources sur le flanc ouest du plateau, rejoignant la Sarakata (nous avons vainement essayé d’atteindre une de ces sources).
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La partie nord de l'île

Il n’existe aucun écoulement de surface au nord de la rivière de Rotal et cette zone représente presque la moitié de la surface calcaire de l’île. La carte au 1/100 000ème laissait entrevoir quelques écoulements temporaires se terminant par des pertes. En fait, il est difficile de retrouver ces écoulements temporaires sur le terrain et la seule perte que nous avons pu voir se trouvait dans une petite dépression argileuse. L’eau disparaissait sur une surface assez importante. Cette zone s’est globalement révélée décevante.
Le gouffre Rotal et le gouffre Lavav sont des phénomènes karstiques intéressants mais la nature peu compacte du calcaire entraîne un colmatage rapide par éboulement. Mais il existe probablement d’autres puits de ce type et une bonne surprise n’est pas à exclure. Toutes les autres cavités de la zone sont situées dans les falaises plus ou moins au bord de l’océan et correspondent probablement, tout comme sur les îles de Malo, d’Aore et d’Araki, à des grottes creusées par la mer. Il existe probablement d’autres cavités de ce type.

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