Mission Santo
 
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L'histoire du crocodile à l'école de Wounpoko

Nous commençons par aller prendre des nouvelles auprès de René. Le camion n’est pas fini mais on peut compter sur un départ vendredi, vers midi. Nous croisons ensuite Job, un employé du département de la forêt, qui est à Wounpouko pour quelques jours. Il possède un GPS, et je lui emprunte pour aller prendre les cordonnées de la grotte de Paplep. Nous nous y rendons à deux avec Aldi, ce qui me laisse plus de liberté pour fouiner autour de la grotte. Je trouve à proximité deux petites cavités. Dans l’une d’elles, simple petit porche, il y a un fragment de calotte crânienne humaine. L’autre est en partie fermée par une grosse pierre dressé à l’entrée. A l’intérieur, un petit conduit sur la gauche est également fermé par une pierre, et je n’y touche pas. Il n’y a pas d’autres vestiges visibles. Nous rentrons ensuite à la radio pour trouver Job, car j’aimerais lui emprunter encore son GPS pour retourner à Hokoua et pointer les cavités explorées mardi. Mais là, retournement de situation : le responsable sur place, Steven, n’a jamais entendu parlé d’arrangement entre la compagnie et moi ; il aurait eu Georges Coulon à la radio qui lui a dit que nous n’avions convenu de rien ; il n’est donc pas question que le mécanicien ne rentre avant d’avoir fini le camion ; celui-ci ne sera prêt visiblement avant lundi ou mardi. Je prends mon avion dimanche… Je ne sais pas qui de Steven ou de Georges Coulon se moque de moi, et je demande de joindre Georges à la radio, mais il n’est plus là. Nous fixons un rendez-vous par radio à 14h. A l’heure dite, nous sommes de nouveau à la radio. Le camion fait des essais en tournant dans le coin. Steven et Georges discutent un moment, mais Georges ne veut pas me parler. La discussion s’anime, Steven va voir René, tout le monde donne son avis. Et soudain, on me dit que le camion est fini, et que nous pourrons partir demain à 6 h… Je n’arrive pas à avoir plus d’explications sur ces revirements. L’essentiel est que je puisse partir, et je me contente de cette promesse. Il est trop tard pour aller à Hokoua, et je passe donc à l’école pour rencontrer les élèves comme me l’avait demandé le directeur. Il sont tous là, je leur parle de la France, des grottes, mais je ne suis pas sûr qu’ils comprennent grand chose (selon le règlement affiché, l’anglais est la seule langue autorisée dans l’enceinte de l’école). J’ai droit à de beaux chants exécutés avec conviction. Bien entendu, il me faudra raconter à nouveau l’histoire du crocodile.