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prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

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prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

Posted by severinedesalpilles at October 13. 2006

Bonjour,

Je suis enseignante dans une classe de CM1. J'aimerais suivre vos travaux et vos recherches avec les élèves. Ceci afin qu'ils puissent "participer " à cette expédition. De cette manière , à travers son inventaire par exemple, ils seront plus à même de prendre conscience :

 de la beauté, de la diversité et de la richesse de notre monde vivant au niveau planétaire,

de  sa protection,

de la nécessité de leur engagement pour être des éco-citoyens (travail sur l'écologie en parallèle via la fondation Nicolas Hulot ). *

mais comment faire pour mettre vos découvertes à la portée de mes élèves? De quelle manière peut-on  communiquer avec l'expéditionen particulier par email?

Merci de me répondre.

Re: prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

Posted by adettai at October 31. 2006

Comment mettre les découvertes faites à la portée des élèves ?
Des documents sont en cours de réalisation afin de permettre aux classes de primaire l'exploitation des données en provenance de Santo.
Un certain nombre de pistes peuvent cependant être d'ores et déjà dégagées en s'appuyant sur les données disponibles sur le site.
- situer le contexte de l'expédition et pour cela s'appuyer sur le Projet scientifique de l'expédition Santo2006 (Fichier .pdf), l'article du journal "Mon Quotidien" disponible sur le site. Débattre avec les élèves de l'intérêt d'une telle expédition, relever les questions qui se posent.
-  s'intéresser au site de Santo: géographie, climat, paysages et définir les grands milieux (voir les synthèses thématiques de la rubrique "pédagogie";)
- s'interroger sur la formation d'une île et sur son peuplement au cours du temps, végétal, animal puis sur le rôle de l'homme (aménagements, introduction d'espèces...).
- s'intéresser aux moyens mis en oeuvre pour explorer la biodiversité des différents milieux: moyens techniques, collecte, traitement de la collecte (entre autre dans un premier temps, le tri, l'identification). Ceux-ci peuvent être mis en parallèle avec l'exploration d'un espace choisi de votre environnement.
- travailler sur les notions de milieu, d'espèce.
De quelle manière peut-on  communiquer avec l'expédition en particulier par email?
Il n’est pas possible de communiquer directement avec l’expédition par e-mail, cependant les deux modérateurs scientifiques sont eux-mêmes des chercheurs, et peuvent soit répondre directement aux questions, soit éventuellement servir d’intermédiaire avec d’autres chercheurs.
Enfin, une connexion directe est établie avec l’expédition à certains horaires pour les classes depuis le Palais de la Découverte (voir http://www.palais-decouverte.fr/ pour les détails).


Agnes Dettaï et Marie Laure Le Louarn Bonnet



Re: prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

Posted by cm2cmaadi at November 06. 2006

Où l'Euphrosyne apporte les matelats ? 

Pourquoi il n' y a pas eu l'expédition plus tôt ?

Cm2c maadi Lycée Français du Caire .

Re: prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

Posted by adettai at November 08. 2006

Previously cm2cmaadiLFC wrote:

Où l'Euphrosyne apporte les matelats ?

L'Euphrosyne fait la liaison pour amener matériel et chercheurs à Pénaorou:

extrait du journal de bord de Philippe Bouchet (site de l'expédition):

"Donc, cette troisième semaine d'octobre, l'Euphrosyne, le bateau qui achemine personnes et matériel pour
le module FMR, a amené par la mer la dernière vague de logisticiens et
la première vague de chercheurs à ce camp de Penaorou. "

Et :

Journal du 02-11-2006, site de l'expédition
"En route pour Pénaorou

L’Euphrosyne est parti jeudi matin de bonne heure vers Pénaorou pour 10
heures de mer. Le Brisk devrait le suivre le soir, si tout se passe
comme prévu. A l’heure où j’écris ces lignes, c'est-à-dire une heure
avant le départ prévu, l’Arboglisseur n’est toujours pas chargé sur la
barge.

D’autre part, l’engin devant décharger le conteneur sur la plage est en
panne. Jean Droualt et Dany Cleyet-Marel, qui dirigent les opérations,
veulent tenter de le réparer avant le départ, pour éviter de tout
décharger à la main.

Le chargement est conséquent. Il contient, en plus de l’arboglisseur du
personnel technique, de quoi nourrir et loger 50 à 60 personnes pendant
un mois. Tout sera débarqué sur la plage de Pénaorou puis acheminé à
pied jusqu’au camp de base, à 4 km. Seul l’Arboglisseur restera au
village, où il sera monté avant de se diriger par les airs jusqu’au
camp.

Ce sera son premier vol à Santo…"


Re: prendre conscience de la diversite de notre patrimoine et de sa protection

Posted by adettai at November 17. 2006

Previously cm2cmaadiLFC wrote:

Pourquoi il n' y a pas eu l'expédition plus tôt ?


De nombreuses expéditions scientifiques sont organisées chaque année de par le
monde, avec un nombre plus ou moins important de chercheurs (allant d'un seul à
plusieurs dizaines). Cette expédition est de taille exceptionnelle pour tenter
d'obtenir une couverture aussi exhaustive que possible de la biodiversité de
l'île de Santo, ainsi que pour mettre au point ou affiner de nouvelles
techniques pour l'inventaire de la biodiversité en général, une nécessité de
plus en plus pressante devant les bouleversements causés par l'homme sur la
planète (voir http://www.santo2006.org/expedition_1_1.php).

Mais une telle expédition est très complexe à mettre en place et à
financer, et elle a pris plusieurs années de préparation, de recherche de
collaborations et de chercheurs, ainsi que de sponsors, et elle est le fruit de
l'expérience acquise  par l'organisation de nombreuses missions précédentes.

J'ai également posé la question directement à Philippe Bouchet, l'un des trois membres du comité directeur de l'expédition :
"l'idee de l'expedition a pris forme, en gros, debut 2004, lorsque Olivier Pascal
(organisateur des missions Radeau des Cimes) et moi avons fait l'analyse que nos
expeditions avaient finalement beaucoup en commun (type d'objectifs
scientifiques, mode d'organisation, recherche de financement, etc.) et que ces
points communs etaient sans doute plus importants que ce qui les separe (milieux
differents). Apres cela, [...], il a effectivement fallu deux ans de
montage de projet, recherche de fonds, presentation du projet aux autorités
locales, etc."


Agnès Dettaï
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