Etude de l'imbibition de graines en cours de germination 

Présentation, à titre d'exemple, d'une petite partie du travail réalisé avec les premières S3 du lycée Cassini à Clermont de l'Oise (1998-1999)
(académie d'Amiens).


 
Objectif
Tester l'hypothèse suivant laquelle seules les graines vivantes peuvent se gonfler d'eau  par imbibition.
On cherche ainsi à déterminer si le gonflement se fait de la même manière dans les deux cas.


Méthode
Graines juste au moment où l'on a ajouté l'eau.Graines au bout de 6heures.Graines au bout de 13 h.
Graines au bout de 3 jours.
La dernière image, prise 3 jours plus tard, montre que les "vieilles" graines n'ont pas germé (lot du haut) contrairement aux autres.




 

La mesure est faite grâce à l'outil de mesure  du logiciel Mesurim (l'échelle a été enregistrée automatiquement par sériscan). Comme les graines sont petites un zoom a été utilisé pour tenter d'améliorer la précision des mesures. Il aurait mieux vallu utiliser des graines plus grosses (ce qui a été fait pour d'autres expériences) mais nous ne disposions pas de graines mortes dans ce cas.
Chaque groupe d'élèves a mesuré l'évolution de la taille d'une graine vivante et d'une graine morte pendant les 13 heures.
  Les mesures ont été recopiées au fur à mesure dans un tableau.
 




 

Choix des paramètres pour le tableau.
 

 

 

 

 

 

 

 


Le tableau est progressivement rempli avec les mesures faites sur les images, en faisant attention de mesurer toujours les deux mêmes graines.
 

 

 

 

 

 

 

 



Résultats

  L'échelle de l'axe X qui représente le temps a été réajustée grâce au menu Choix Graphique. On a choisi une échelle manuelle de 0 à 12 pour cet axe.
   Les groupes qui ont eu le temps de faire soigneusement toutes les mesures ont trouvé des résultats comparables. Il n'y a pas de différence significative entre les deux graines.
 
 


 

 

 


Conclusion
  Contrairement à l'hypothèse de départ, l'augmentation de taille des graines au cours de l'imbibition ne semble pas dépendre de la vie des graines. L'entrée d'eau semble être essentiellement due à un phénomène passif. Il aurait fallu vérifier la mort des graines les plus vielles, par mesure de respiration par exemple.