Modèle numérique confronté à la réalité
Pour vérifier que le modèle choisi représente bien
le fonctionnement de la nappe d'eau, il faut contrôler les résultats
obtenus en les confrontant aux enregistrements réalisés sur
le site pendant la période choisie, autrement dit, les niveaux piézométriques
calculés doivent être validés par les mesures réellement
effectuées au niveau des piézomètres implantés
sur le terrain.
Figure 10 : Représentation graphique corrélant les facteurs de variation et les niveaux piézométriques enregistré et obtenu par le calcul. Le modèle n'est pas validé tant que le niveau piézométrique calculé ne s'ajuste pas au niveau piézométrique enregistré.
Au lieu d'être mensuels, comme pour le modèle hydraulique, les calculs du modèle mathématique sont faits au jour le jour, en introduisant les précipitations et l'évapotranspiration potentielle journalières afin de se rapprocher de la réalité.
Ayant recours aux lois qui régissent les écoulements entre
les réservoirs, le modèle prend en compte le débordement
des réserves facilement utilisables, cause des pluies efficaces
auxquelles il applique la loi des retards.
L'utilisateur peut poursuivre l'exploitation du modèle numérique
en simulant l'introduction de précipitations, l'évapotranspiration
potentielle étant calculée en fonction de la température
probable du jour compte tenu de sa date dans l'année.
Deux types de précipitations sont proposées : les unes, réalistes, tout à fait semblables à celles que l'on peut observer dans la région d'Allevard, les autres théoriques, irréalistes, mettent en évidence les causes de variation de l'efficacité des précipitations.
Les précipitations réalistes ont des caractéristiques saisonnières normales (H = hiver, P = printemps, E = été, A = automne) ou plutôt humides (+) ou plutôt sèches (-).
Enchaîner plusieurs fois la même année met en évidence l'effet de toutes les mémoires (précipitations retardées, stockage de l'eau dans les réserves facilement utilisables du sol et dans la nappe…) qui continue à se manifester pendant deux ans environ. L'utilisateur peut aussi choisir des années au hasard dont les précipitations, bien que plausibles, ne se répètent jamais.
Les précipitations théoriques testées peuvent être uniformes, régulièrement réparties sur tous les jours de l'année, ou périodiques, hivernales ou estivales, variant régulièrement depuis un maximum pour s'annuler six mois plus tard et pour reprendre jusqu'au maximum après six mois encore, ou encore totalement inexistantes.