Variations en fonction des précipitations
Aux échelles de la journée ou de la semaine, l'élévation du niveau piézométrique consécutive aux précipitations a lieu avec un retard déterminé par le temps de la fonte des neiges, par la durée du ruissellement de l'eau sur le bassin versant, lié aux conditions topographiques (étendue et pentes du bassin versant), par la vitesse de circulation de l'eau dans les terrains traversés, expression des conditions géologiques (porosité et perméabilité des roches du bassin versant).
Le logiciel permet de déterminer le retard, d'un pic à
l'autre, des maxima de variation du niveau piézométrique
aux maxima des précipitations.
Figure 6 : Variations sur une année (1974) du niveau piézométrique, des précipitations et de la température sur le site du Flumet.
A cette échelle des temps, des corrélations s'établissent entre le niveau piézométrique et la température qui n'apparaissent pas entre le niveau piézométrique et les précipitations.
On constate également que toutes les précipitations n'élèvent
pas le niveau piézométrique avec la même efficacité
: les pluies d'été, comparées à celles d'hiver,
entraînent peu de variations.