Prévention des risques de surexploitation de la nappe (A4)
Objectif : simuler l'exploitation de la réserve d'eau sans l'épuiser.
Problème : sachant que la réserve d'eau de la nappe dépend des saisons, comment éviter, en toute saison, de surexploiter la nappe ?
La connaissance de l'origine des apports d'eau suivant les conditions climatiques détermine le choix de deux saisons extrêmes, un hiver pluvieux et un été sec, pour les simulations. HYDRONAPPE intègre au calcul les prélèvements d'eau de la nappe. Pour chaque saison, la possibilité est offerte de faire varier le débit de pompage. Les limites à l'exploitation sont déterminées par la mise en place des pompes à l'altitude 176 mètres, cote en dessous de laquelle le niveau supérieur de l'eau du puits ne doit pas descendre.
Figure 10 : Carte des lignes équipotentielles et des lignes
de courant tracées pour un débit maximal d'exploitation simulée
de la nappe libre dans des conditions hivernales. Le bloc-diagramme montre
le rabattement de la nappe.
Figure 11 : Carte des lignes équipotentielles et des lignes de courant tracées pour un débit maximal d'exploitation simulée de la nappe libre dans des conditions estivales. Le bloc-diagramme de la nappe libre montre un rabattement lié à un débit maximal d'exploitation simulée, différent en été de celui observé en hiver.
Tout pompage déprime la nappe et modifie la circulation de l'eau, drainée vers le puits. Le rabattement de la nappe est d'autant plus étendu que le débit de pompage est plus grand. La comparaison des cartes, blocs-diagrammes et profils de la nappe obtenus par simulation du pompage de débit maximal et en l'absence de pompage permet de définir les effets du pompage sur la nappe. Un pompage de débit intermédiaire aide à préciser les conclusions.
Notion construite : les débits maximaux de pompage dans un puits de la nappe alluviale dépendent des conditions d'alimentation en eau, elles-mêmes liées aux conditions climatiques.