Intervention d'urgence après une pollution accidentelle (A6)

Objectif : simuler le détournement du polluant pour l'empêcher d'atteindre un puits.

Problème : sachant qu'un rejet polluant a eu lieu dans une zone non protégée, comment prévenir l'atteinte d'un puits par la polluant ?

La mise en évidence du drainage de l'eau de la nappe vers les puits de pompage suggère d'attirer le polluant dans un puits dit de fixation, situé entre le lieu de rejet et le puits exploité, pour empêcher le polluant d'atteindre ce puits. Mais le pompage dans le puits de fixation entraîne une diminution du débit maximal du puits exploité. Un compromis doit être trouvé entre un débit de pompage du puits de fixation suffisant pour attirer le polluant et un débit du puits d'exploitation suffisant pour la consommation.
 
Figures 14 (à gauche) et 15 (à droite) : Cartes des lignes équipotentielles et de courant, blocs-diagrammes et profils de la nappe tracés pour une exploitation simulée en été, après une pollution accidentelle, puis dans l'hiver qui suit. Un puits de fixation, concurrent du puits d'exploitation, vise à capter le polluant avant qu'il atteigne le puits exploité. Pour une meilleure efficacité, le débit du puits de fixation sera recalculé en relation avec le débit du pompage au puits exploité et en fonction des conditions de climat.

La simulation de différents essais permet de répondre à la situation d'urgence en termes d'efficacité. Elle pose le problème du coût de l'intervention par rapport à une prévention.

Notion construite : La prise en compte de la circulation de l'eau d'une nappe s'impose avant toute intervention sur la nappe.
 

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