Conclusions

(comparaisons réalisées avec le logiciel Anagène)

Chez l'Homme :

Les grandes similitudes entre les séquences des pigments M et L, tant au niveau protéique que nucléique indiquent une parenté importante entre ces molécules. Les deux gènes M et L sont donc issus d'un même gène ancestral : il y a eu duplication génique suivie de mutations, certaines au moins de ces mutations étant à l'origine des différences de spectre d'absorption entre les pigments codés par ces gènes, ce qui contribue à la vision des couleurs.

Les gènes Rho et S ont, au niveau nucléique, plus de 50 % de similitudes avec les gènes M et L, ce qui permet d'envisager aussi une origine commune pour tous ces gènes. Au cours de l'histoire des gènes des opsines, qui forment donc une famille multigénique, trois duplications sont donc à envisager, suivies de mutations.

Les protéines Rho et S ayant la même longueur, 348 acides aminés, alors que les protéines M et L ont toutes les deux 364 acides aminés, laisse à penser que les gènes Rho et S pourraient être plus étroitement apparentés entre eux qu'avec les gènes M et L.

Chez les autres Primates :