Mise
à jour : 14/08/2001
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Les dégâts collatéraux
des rayons alpha
La Recherche n° 326 p 22-24 Déc 99
Charles Day
Il n’est pas nécessaire que les rayons ionisants percutent directement
l’ADN du noyau pour y provoquer des mutations. L’irradiation du cytoplasme
a bel et bien un impact mutagène.
Les cellules deviennent cancéreuses quand leurs divisions et
leur croissance échappe à tout contrôle en raison d’un
ADN endommagé. On peut penser que l’ADN est lésé lorsqu’il
est frappé directement par une particule alpha. Or les
particules
peuvent
frapper le cytoplasme d’une cellule, épargner le noyau et
néanmoins abîmer son ADN (effet de proximité).
En fait, l’irradiation du cytoplasme tue moins la cellule que celle
du noyau (70% de survie avec un ADN endommagé). Elle produit donc
des cellules mutantes sans les détruire (cancers). On a montré
que cette irradiation génère une augmentation des molécules
oxydantes très actives (radicaux libres) responsables de l’altération
de l’ADN.
On a montré également que l'irradiation des cellules peut
entraîner des mutations dans les cellules voisines non irradiées.
Ce fait s’expliquerait par un échange de molécules entre
cellules au niveau des jonctions cellulaires (soit des radicaux libres
soit des "molécules-signal" déclenchant la production de
radicaux libres dans les cellules voisines).
En encart, B. Dutrillaux apporte un regard critique sur ces résultats
et fournit d’autres hypothèses explicatives. |
Annie Valette
Bernard Ducommun |
La recherche N° 310 | JUIN 1998 |
Dans la ligne de mire des chercheurs, les protéines régulant
le cycle cellulaire
De nouvelles cibles pour traiter le cancer
La division des cellules suit un cycle dont les étapes sont orchestrées
de façon rigoureuse par des milliers de molécules. Si ce
mécanisme complexe se détraque, les cellules peuvent se
diviser de façon anarchique, devenir cancéreuses. Au coeur
de ces systèmes de contrôle se trouvent des enzymes,
appelées kinases, dont on sait depuis peu qu'elles sont elles-mêmes
activées ou inhibées par d'autres protéines. Toutes
ces molécules régulatrices du cycle cellulaire sont autant
de pistes pour les pharmacologues qui cherchent à stopper la prolifération
des cellules tumorales. |
Patrick Chène
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La recherche N° 323 | SEPTEMBRE 1999 |
La bonne santé de la cellule dépend de la protéine
p53
Une molécule au coeur des mécanismes
du cancer
Depuis vingt ans, une protéine nucléaire, appelée
p53, suscite une abondante littérature, parfois contradictoire.
Elle participe en effet au réseau très complexe qui
contrôle le bon déroulement de la division cellulaire.
Et le gène qui la code, dit suppresseur de tumeur, est altéré
dans près de la moitié des cancers. La p53 est-elle
la clé de nouveaux traitements, comme l'espère la recherche
industrielle ? |
Laurent Schwartz
Jean Virmont
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La recherche N° 309 | MAI 1998 |
Mélanome: Le soleil disculpé?
Deux des trois formes de cancers cutanés,
les plus fréquentes mais guérissables, sont attribuables
à l'irradiation par les UV. Pour le redoutable mélanome
malin, c'est loin d'être clair. Les études épidémiologiques
sont discutables, et les modèles animaux utilisés pour
les incriminer difficilement extrapolables à l'homme. De nouvelles
observations sur les mélanomes oculaires montrent qu'une influence
directe du soleil est exclue dans ce cas.
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Bernard Dutrillaux
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La recherche N° 308 | AVRIL 1998 |
Les lésions des chromosomes et de l'ADN fournissent un
faisceau d'indices
Peut-on savoir si un cancer est dû à
la radioactivité?
Dans l'affaire des leucémies de La Hague, scientifiques et médias
se sont focalisés sur l'analyse épidémiologique.
Le débat aurait été plus vite conclu si l'on avait
pu faire le diagnostic, malade par malade. On peut en effet
imaginer que l'analyse biologique puisse déterminer que tel cancer
est ou non provoqué par des rayons. En fait, des progrès
significatifs ont été réalisés en ce sens.
On connaît de mieux en mieux les effets des différents types
de radioactivité. L'analyse des perturbations chromosomiques et
des mutations observées devrait permettre sinon d'incriminer
tout à fait l'effet de la radioactivité ou de le disculper,
du moins d'établir une présomption.
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