Le phénotype "nain" chez les végétaux
Phénotype nain 
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Mise à jour : 14/02/


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L'essentiel sur les gibbérellines

1. Nature chimique des gibbérellines

Le terme gibbérellines désigne l'acide gibbéréllique noté GA3 et bien d'autres substances (on connait plus de 110 gibbérellines différentes) désignées sous le sigle GA, sans qu'il y ait forcément une parenté chimique entre ces molécules. Ce sont cependant des diterpènes, possédant toutes un noyau enantiomère du gibbérelane.

Formule de quelques gibbérellines 

Les différences entre GA3 et les autres molécules sont en rouge et indiquées par des flèches

2. Lieu de synthèse

La synthèse des gibbérellines s'effectue dans des régions très diverses de la plante, pourvu qu'il s'agisse de tissus aux divisions actives. Cette synthèse est particulièrement intense dans les parties terminales des jeunes pousses (à l'exception des méristèmes), les pétioles, les jeunes feuilles. Elle ne semble pas avoir lieu dans les tissus de la racine.

3. Implication des gibbérellines dans la morphogenèse végétative

Les gibbérellines agissent sur l'élongation cellulaire, mais cette action sur l'auxèse se limite aux cellules des entre-noeuds, elles mêmes souvent produites par l'activité de méristèmes intercalaires.

De plus, les gibbérellines stimulent la prolifération des cellules au niveau des méristèmes intercalaires. Cette action sur la mérèse intéresse notamment les tissus corticaux et épidermiques, qui sont insensibles à l'auxine. 

Ainsi, à l'échelle macroscopique, les gibbérellines sont, par excellence , des hormones provoquant l'élongation des entre-noeuds


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