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Raymond (phe2/phe2)
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Suzette (phe2/N)
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Aline (Phe2/N)
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Alain (phe2/phe2)
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Georgette (phe2/phe2)
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Pierre (N/phe2)
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Si l'on ne tient compte que du gène de la PAH, Suzette ne devrai
pas être malade car l'allèle N est dominant sur l'allèle
phe2 au niveau clinique
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Pour expliquer cette incohérence, il faut supposer que le phénotype
phénylcétonurique ne dépend pas que d'un seul gène.
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La prise en compte des documents fournis permet de comprendre le rôle
que peut jouer un autre gène, le gène DHPR, dans la réalisation
du phénotype phénylcétonurique : il code pour une
enzyme qui intervient dans la chaîne de biosynthèse du BH4.
Une mutation du gène DHPR qui a pour conséquence l'inactivité
de la DHPR entraîne l'absence de BH4, cofacteur indispensable à
l'activité de la PAH, donc l'apparition du phénotype phénylcétonurique.
Le génotype de Suzette pour le gène DHPR est (mut1/mut1).
Elle en peut donc pas fabriquer un cofacteur BH4 fonctionneln donc la PAH,
bien que normalement constituée, ne peut être actgive.