Applications et implications de la transgenèse
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Mise à jour : 16/02/2002

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Modèles de maladies humaines

Xénogreffes

Thérapie génique


Les modèles de maladies humaines
Dans le domaine médical, la modification du génome d'animaux par transgenèse est entreprise pour créer des modèles de maladies humaines.
La souris est l'animal le plus utilisé pour créer des modèles de maladies humaines.
D'autres animaux transgéniques sont utilisés comme des modèles plus spécifiques : le rat est le meilleur animal pour l'étude de l'hypertension, le lapin et le porc pour l'étude de l'athérosclérose.
 
Un modèle transgénique pour la drépanocytose
La lutte génétique contre les moustiques, par J.M. CRAMPTON et coll., La Recherche n° 259, novembre 1993 - p.1218.


Les xénogreffes
d'après "Transgenèse animale et clonage", par L.M. HOUDEBINE, collection Biotech.info, éditions Dunod.

Le manque d'organes d'origine humaine pour des greffes à des patients a fait envisager l'utilisation d'organes ainsi que des cellules d'origine animale.
Le porc a été retenu comme donneur potentiel de part ses atouts : omnivore, proche de l'homme, ayant des organes de taille comparable à celle de l'homme. De plus, les techniques d'élevage de porcs dépourvus de germes pathogènes sont bien maîtrisées. Toutes ces raisons sont en faveur du porc plutôt que des primates supérieurs, très coûteux, plus dangereux et moins acceptables éthiquement.

Les organes de porc sont vigoureusement rejetés par les receveurs humains. D'où la transgenèse effectuée chez le porc qui vise à définir des substances mais aussi des gènes dont l'action pourrait inhiber les réactions de rejet .
L'ajout par transgenèse des gènes ayant des effets antirejet vise à protéger les greffons d'origine porcine mais aussi l'inactivation des gènes porcins responsables de l'activation des mécanismes de rejet. Ainsi, la transgenèse mise en oeuvre permet l'inactivation du gène de l'alpha-1-2 galactosyl transférase qui ajoute des groupements glucidiques très immunogènes sur des protéines de surface des cellules de porc.

Enfin, les génomes porcins contiennent de nombreuses séquences rétro-virales intéfrées, transmissibles à la descendance et dont certaines sont actives, également chez l'homme après la greffe. Dans ce cas, la transgenèse peut contribuer à ajouter des gènes inactivant l'infection par les rétrovirus ou à inactiver les génomes rétroviraux.

Les xénogreffes.
La greffe d'organes animaux sur l'homme. Les enjeux et les risques. Dossier.
La Recherche n° 320, mai 1999 - p.57-68.


La thérapie génique somatique
voir dossier proposé sur le site biotic


Institut national de recherche pédagogique