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- Lecture
d'un arbre phylogénétique. Notion d'ancêtre commun
- La
place des fossiles dans les arbres phylogénétiques
Documentation
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La
méthode cladistique
La
méthode cladistique a été mise au point par William
Hennig dans les années 1960.
Principes
de base de la cladistique
La
méthode cladistique est basée sur la notion d'homologie.
On n'établira des relations de parenté que sur la base du
partage des états évolués des caractères (ou
homologies).
Lorsqu'une
nouveauté évolutive apparaît chez un organisme, elle
sera transmise à tous ses descendants. On peut donc tenir le raisonnement
suivant : lorsque plusieurs être vivants partagent une même
nouveauté évolutive (homologie), ils l'ont héritée
d'un même ancêtre, qui leur est propre (ancêtre commun),
et chez qui cette nouveauté est apparue.
Pour
appliquer la méthode cladistique, il faut donc identifier les différents
états d'un caractère, et distinguer l'état primitif
de l'état évolué. Pour définir ces états,
on applique souvent des critères paléontologiques : l'état
évolué est celui qui est apparu le plus récemment
; on peut aussi parfois appliquer un critère ontogénique
: le caractère évolué apparaît plus tard au
cours du développement).
La
parcimonie
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Plusieurs
cladogrammes peuvent être établis à partir d'un même
ensemble de taxons et de caractères.
Le
cladogramme qui sera considéré comme le plus valable (le
plus probable) est celui qui sera le plus parcimonieux, c'est à
dire celui qui supposera le moins de transformations évolutives. |
La
notion de clade
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Un
clade, ou groupe monophylétique, comprend un ensemble d'êtres
vivants et leur ancêtre commun ; tous ces organismes partagent en
exclusivité une même nouveauté évolutive (nouveau
caractère ou état évolué d'un caractère). |
La
mise en évidence des analogies
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Les
analogies peuvent être dues à des phénomènes
de convergence de forme, liées aux adaptations au milieu de vie
(exemple : les ailes des oiseaux et des chauve-souris), ou encore à
des phénomènes de régression (exemple : l'absence
de pattes chez les serpents).
Les
organes analogues ne sont donc pas hérités d'un même
ancêtre commun, ils ne traduisent pas les relations de parenté.
L'analogie
est mise en évidence par application du principe de parcimonie :
si la prise en compte d'un état d'un caractère amène
à construire un arbre moins parcimonieux que celui que l'on a obtenu
en prenant en compte l'ensemble des autres caractères, c'est que
cet état ne constitue pas une homologie mais qu'il s'agit d'une
analogie due à une convergence de forme, ou à un phénomène
de régression. |
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