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Mise
à jour : 14/02/2002
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Rédigé par Constance Hammond, U29, INSERM La cocaïne fait partie de la famille des psychoanaleptiques . Elle est le résultat de la distillation des feuilles de cocaïer préalablement séchées. Originaire des Andes, le cocaïer est un arbrisseau cultivé en Amérique du sud, en Indonésie et dans l’Est africain. Dans les sociétés précolombiennes, la coca servait de plante médicinale, de drogue stimulante, d’objet rituel et de taxe d’imposition. Les feuilles étaient mastiquées pendant quelques heures. L’appareil digestif devient anesthésié et la personne ne ressent plus la faim. En 1865, un chimiste autrichien élucide la formule brute de la cocaïne. Dix ans plus tard, ses dérivés sont utilisés comme anesthésiques locaux. Puis la cocaïne devient populaire comme tonique. La cocaïne se présente sous la forme d’une fine poudre blanche.
Elle est prisée (sniffée) mais peut également être
fumée ou injectée par voie intraveineuse. Une forme dérivée
de la cocaïne est le crack. C’est un mélange de cocaïne,
de bicarbonate de soude et d’ammoniaque, présenté sous forme
de petits cailloux. Celui-ci est fumé après chauffage, produisant
des petits craquements, ce qui lui a donné son nom.
Les risques de la consommation de cocaïne sont dus à ses
effets secondaires sur la vasoconstriction favorisant les accidents cardiaques
et vasculaires cérébraux (risque de caillot). Ils sont aussi
liés au mode de consommation, le partage de paille pouvant entraîner
une contamination par le virus de l’hépatite C. En effet, les vaisseaux
du nez étant fragilisés chez les usagers, des gouttes de
sang se retrouvent facilement sur les pailles. Enfin, l’association alcool-
cocaïne conduit à la formation de cocaéthylène
qui cumule la toxicité des deux produits.
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