Dépendances |
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Mise
à jour : 14/02/2002
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Rédigé par Constance Hammond, U29, INSERM L’héroïne fait partie de la famille des opioïdes qui comprend :
En 1988 un chimiste allemand préconise d’employer la morphine pour le traitement de la tuberculose du fait de ses propriétés apaisantes de la douleur et de la toux. Cependant rapidement son utilisation devient abusive et son utilisation non médicale est interdite en 1924 aux Etats Unis et en 1956 en France. L’héroïne se présente sous la forme d’une poudre.
Il en existe différentes qualités, appelées suivant
la couleur : la blanche, la brune. Elle est injectée en intraveineux
après dilution et chauffage.
L’héroïne présente dans le sang de l’individu, traverse
très facilement la barrière hématoencéphalique,
entre dans le système nerveux central où elle est transformée
en morphine. La morphine ainsi formée active les récepteurs
opiacés de type mu normalement activés par les endomorphines
et notamment les enképhalines. La morphine stimule, comme toutes
les substances psychoactives induisant une
dépendance
, la voie dopaminergique mésolimbiquemais
indirectement, en diminuant le contrôle négatif par les neurones
GABAergiques (Figure 1). L’effet immédiat de l’héroïne
est de type orgasmique. C’est le « flash ». Il est suivi d’une
sensation d’apaisement, d’euphorie, d’extase. Elle agit comme anxiolytique
puissant et antidépresseur. De plus, l’activation des récepteurs
mu présents sur les neurones de la moelle épinière
se traduit par une analgésie.
- la vente libre de seringues stériles - la mise en œuvre de programmes d’échange de seringues (les usagers rapportent leur seringue utilisée et l’échangent pour une stérile) - la distribution de kits de prévention contenant deux seringues stériles, deux ampoules d’eau distillée, deux tampons alcoolisés, deux tampons secs, deux récipients de dilution et de chauffe, deux filtres, un préservatif. Le traitement des personnes dépendantes consiste en leur prise
en charge sociale, médicamenteuse et psychologique. Les médicaments
de substitution sont à prendre suivant un protocole strict. Leur
durée de vie dans l’organisme étant longue, ils ne donnent
pas de période de manque lorsque leur prise est régulièrement
espacée.
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