Procréation |
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Mise
à jour : 14/08/2001
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Des dosages quotidiens d'oestradiol et de LH, associés à l'échographie, permettent de repérer le follicule préovulatoire, de déclencher l'ovulation par une injection d'hCG avant que ne survienne le pic spontané de LH, et de programmer la ponction 36 heures après. Dans la quasi-totalité des cas, les ovaires sont fortement stimulés afin d'obtenir le développement de plusieurs follicules. L'objectif est de recueillir un nombre suffisant d'ovocytes matures pour être assuré d'avoir des embryons à transférer. Le principe de la stimulation réside dans l'apport d'une dose supraphysiologique de gonadotrophines pendant la phase folliculaire, avec un rapport FSH/LH privilégiant la LH. Il est ainsi possible de dépasser les mécanismes qui assurent la dominance du follicule préovulatoire et de maintenir la croissance de tout ou partie de la cohorte des 10 à 12 follicules recrutés à la fin du cycle précédent et normalement voués à l'atrésie. On utilise pour ce faire des inducteurs de l'ovulation. L'utilisation de gonadotrophines humaines (hMG) exogènes exerce un effet inhibiteur du déclenchement du pic endogène de LH, ce qui facilite la programmation de l'ovulation. Voir un protocole de stimulation avec hMG Le déclenchement de l'ovulation se fait par administration de la gonadotrophine chorionique hCG. L'ovulation ayant lieu 37 à 40 h plus tard, le recueil ovocytaire est programmé dans les deux heures précédant la rupture folliculaire présumée. Dans le détail, le jour de l 'injection de hCG est décidé lorsque la taille de deux follicules au moins dépasse 15-20 mm et que le taux d'oestradiol atteint au moins 500 pg/ml. Cette prise de décision, par contrôle échographique et dosage, constitue ce qu'on appelle un monitorage. Dans les faits, depuis 1987, on complète ce traitement par l'utilisation d' un agonistede la GnRH. En effet, dans 10 à 35% des cycles stimulés, un pic endogène de LH prématuré se produit, provoquant une inhibition de la folliculogenèse, voire une lutéinisation précoce des follicules. Des agonistes de la GnRH (buséréline, D-TRP6, leuproréline) permettent de supprimer ces pics prématurés de LH. L'agoniste a pour effet de désensibiliser l'hypophyse, dont l'action est remplacée par celle des injections de hMG |