appareils et méthodes de capture
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Posted by braimbault at January 16. 2007Comment procédez-vous pour effectuer des prélévements de petits animaux insectes petit mammifère etc. utilisez-vous des pièges spécifiques ? De même vous parlez sur le site de la méthode des quadrants pour eéfectuer le recenssement de la biodiversité en forêt, pourriez vous me donner des pécisions sur cette méthode ?
Bruno Raimbault
Re: appareils et méthodes de capture
Posted by vnicolas at January 29. 2007
Bonjour,
Pour répondre à votre première
question, nous utilisons en effet des pièges pour capturer les petits animaux.
Il existe deux principaux types de pièges:
1)
Certains pièges interceptent l'animal de façon plus ou
moins aléatoire lorsqu'il se déplace. C’est par exemple le cas des filets qui
peuvent être tendus à des hauteurs variables et permettent de capturer les
oiseaux ou les chauve-souris. Pour
capturer les insectes ou les petits mammifères terrestres ont utilise
généralement la technique des « pots enterrés » ou
« pitfalls ».
2)
d’autres pièges permettent quant à eux d’attirer
l’animal : c’est par exemple le cas des pièges lumineux utilisés pour
capturer certains insectes, ou des
pièges appâtés (ex. Sherman et tapettes) utilisés pour capturer la plupart
des espèces de petits mammifères. Le chercheur choisit, en fonction des
connaissances qu’il a de la biologie, de l’écologie et du comportement de
l’espèce qui souhaite capturer, l’appât (ex fruit, graine, viande, poisson
etc….), le type de piège (en bois, en métal, en grillage etc…) et la taille de
piège les plus adaptés. Selon le cas, le chercheur peut choisir d’utiliser un
piège qui capture l’animal vivant (ex des Sherman), ou au contraire qui va la
tuer sur le coup (ex des tapettes à rat). De plus, on peut choisir d’utiliser
des pièges qui ne permettent la capture que d’un seul individu à la fois (ex
Sherman), ou bien qui au contraire permettent de capturer plusieurs animaux
simultanément (ex Tomahawk).
Re: appareils et méthodes de capture
Posted by adettai at February 09. 2007demandée par nos collègue entomologistes. Nous avons réalisé 3 parcelles à 600
m, 3 parcelles à 900 m et 3 parcelles à 1200 m. L'idée étant de voir si un
gradient altitudinal apparaissait, en ayant un minimum de comparaison (vérifier
que la différence entre des parcelles d'altitude différente est plus importante
que la différence entre les parcelles à la même altitude).
les avons sous divisé en sous-parcelles de 5 x 5 m. A l'intérieur d'une
parcelle, tous les arbres de diamètre supérieur ou égal à 5 cm ont été marqués
avec une étiquette de forestier, et échantillonnés. L'identification est en
cours. L'emplacement de chaque arbre (sous-parcelle) est noté, ainsi que le
diamètre des arbres.
surface pour la strate arborée (nombre d'espèces, familles représentées etc.),
on peut également en déduire la structure des parcelles étudiées (nombre de
troncs, diamètre, répartitions des classes de diamètre...).
un même gradient, afin de pouvoir comparer (dans la limite des comparaisons
possibles), les résultats des parcelles de Santo2006 avec celle d'un massif de
Nouvelle-Calédonie (en l'occurrence le Mont Panié).
surface de 400 m2), abondance de certaines espèces... Mais ils demandent
beaucoup de temps et la chance de voir une espèce rare par cette méthode est
limitée.
réalisée, celle-ci permet de compléter l'inventaire de la biodiversité, de
récolter beaucoup d'espèces différentes, d'augmenter la chance de rencontrer des
espèces rares (beaucoup plus de surface prospectée), mais ne donne pas d'élément
sur l'abondance des espèces rencontrées ni sur la structure des forêts et ne
vise que les plantes en fleur ou fruit au moment de la mission, alors que dans
les parcelles tout arbre est ramassé et sera identifié (dans la mesure de nos
connaissances).
les mêmes objectifs, ne donnent pas les mêmes informations, mais se complètent
parfaitement dans le cas d'un inventaire de la biodiversité comme c'est le cas
de Santo2006.