La douleur
Douleur 
Informations scientifiques
Outils pour enseigner
Partenaires Recherche Synthèses Points  Ressources Démarches Biblio Sites
Mise à jour : 14/08/2001

Glossaire
Histoire

Téléchargements

Questions-réponses
Douleur et nociception : définitions

Constance Hammond, directeur de recherche, U29, INSERM 

Stimulus nociceptif : un stimulus est dit nociceptif lorsqu'il est capable de produire une lésion tissulaire (stimulus qui porte atteinte à l'intégrité de l'organisme).

Nocicepteur : récepteur préférentiellement sensible à un stimulus nociceptif ou à un stimulus qui deviendrait nociceptif s'il se prolongeait. Ce sont en général des terminaisons libres.

La douleur est souvent l'interprétation d'une sensation nociceptive. Cependant la douleur n'est pas toujours liée à une atteinte corporelle externe (piqûre, brûlure...) ou interne (tumeur...).

Il peut y avoir douleur :
- sans atteinte corporelle (migraine, névralgie faciale)
- disproportionnée par rapport à l'atteinte corporelle (calculs rénaux)
- qui persiste très longtemps après une blessure (membre fantôme)
- qui intervient longtemps après l'atteinte corporelle (algésie épisodique des accidentés de voiture)

Il peut aussi y avoir atteinte corporelle sans douleur (analgésie congénitale).

Ceci nous amène à la définition suivante de la douleur :

Douleur : "Sensation désagréable et une expérience émotionnelle en réponse à une atteinte  tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans des termes évoquant une telle lésion". 
D’après l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur 

Il faut donc éviter les termes "récepteurs de la douleur", "voies de la douleur"... 

La douleur est subjective, elle varie d'un individu à l'autre, elle varie avec le type de société. La douleur, à la différence du plaisir n'est pas seulement un état affectif mais aussi une sensation. A ce titre elle bénéficie de voies et centres nerveux spécifiques (ceux de la nociception) et d'un statut social ! 



Institut national de Recherche pédagogique