Douleur |
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Mise
à jour : 14/08/2001
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Le stimulus nociceptif (mécanique,
thermique ou chimique) active des nocicepteurs
qui sont les terminaisons libres (peau, viscères) des neurones sensoriels.
Les fibres nociceptives primaires (A delta et C) sont des fibres fines à conduction lentes et distinctes des voies sensorielles de la sensibilité générale. Les neurotransmetteurs impliqués sont la substance P et le glutamate. Les voies nociceptives ascendantes qui croisent la ligne médiane se projettent sur des aires corticales spécifiques. Au niveau cortical la sensation nociceptive est interprétée ou non en tant que douleur en fonction de facteurs objectifs (par exemple l’intensité du stimulus) et subjectifs (état émotionnel du sujet, etc ..). Quoique souvent considérée comme handicapante, la douleur est néanmoins, par la mise en jeu du réflexe d’évitement un signal d’alarme vital. La preuve en est dans les cas d’analgésie congénitale. Les contrôles de la douleurLe contrôle de la douleur implique l’inhibition totale ou partielle du message nerveux sensoriel nociceptif ascendant. Cette inhibition s’exerce au niveau du 2ème neurone de la voie afférente (dans la moelle épinière pour le tronc et les membres – dans le tronc cérébral pour la face et le cou). 1. Elle peut être le fait de l’activation des fibres sensorielles A alpha et A bêta de la sensibilité générale qui se projettent sur le 2ème neurone de la voie nociceptive par l’intermédiaire d’un interneurone inhibiteur (contrôle segmentaire). 2. Une autre origine de cette inhibition est la substance grise périaqueducale (SGPA) et les noyaux du raphé qui se projettent par des voies descendantes dans la corne dorsale de la moelle épinière et donc l’activation entraîne la libération d’enképhalines. La neurochimie de la douleurLe contrôle de la douleur peut également s’effectuer par voie chimique : 1. Au niveau périphérique, on peut empêcher l’activation des nocicepteurs par l’intermédiaire d’anti-inflammatoires (aspirine – paracétamol). 2. Au niveau central, par l’administration de produits opioïdes. Les expériences avec la morphine extraite du pavot ont permis de mettre en évidence l’existence de morphines endogènes dont les enképhalines sécrétées par l’interneurone des voies descendantes au niveau de la corne dorsale médullaire. |