14 / 02 / 2007 - Blogueur 4 et les moules des bois coulés
Blogueur 4 et les moules des bois coulés
Ca y est… 2 mois après la mission, je commence à traiter les échantillons qui nous reviennent de Santo. Petit rappel, comme cela est indiqué sur ma fiche de présentation, je travaille sur les organismes associés aux substrats organiques coulés. Plus précisément, notre équipe cherche à comprendre les affinités phylogénétiques de ces organismes par rapports à ceux d’autres écosystèmes réducteurs profonds, tels que les sources hydrothermales et les suintements froids.
Je travaille sur les Mytilidae (les moules !) de ces substrats. Durant l’expédition, j’avais isolé l’ensemble des moules de chaque station échantillonnée et en avait fait un lot. J’ai donc poursuivi ce travail en individualisant chaque spécimen dans un tube (+ alcool 90° !), et en lui donnant une étiquette indiquant la station et un numéro d’individu au sein de cette station. Toutes les étiquettes ont été rentrées dans une feuille Excel (qui sert de base de travail pour une base de donnée). De cette manière, je dispose d’un lien entre l’individu et toutes les informations qui lui sont liées, qu’elles soient de nature écologique (profondeur, coordonnées géographiques, nature du bois) ou biologiques (morphologie, numéro d’extraction d’ADN, gènes séquencés).
J’ai ainsi recensé 20 stations pour un total de 168 individus. Relativement aux campagnes précédentes, c’est un petit échantillon. Mais il semble cependant assez intéressant pour diverses raisons : ces 168 individus semblent comprendre plusieurs espèces, morphologiquement distinguables à l’œil nu. J’ai distingué 3 ou 4 morphes. Les analyses d’ADN mettront probablement en évidence un nombre supérieur d’espèces au sens biologique du terme. Récolter de nombreuses espèces est crucial pour les analyses phylogénétiques que nous envisageons. De plus, les casiers nous ont permis de récolter du matériel sur des substrats très particuliers : bois divers, bambous, écailles de tortues ou os de baleine. Nous saurons ainsi si certaines espèces ont des affinités particulières ou au contraire si elles sont ubiquistes vis-à-vis du substrat organique.
Article rédigé par Blogueur 4
Je travaille sur les Mytilidae (les moules !) de ces substrats. Durant l’expédition, j’avais isolé l’ensemble des moules de chaque station échantillonnée et en avait fait un lot. J’ai donc poursuivi ce travail en individualisant chaque spécimen dans un tube (+ alcool 90° !), et en lui donnant une étiquette indiquant la station et un numéro d’individu au sein de cette station. Toutes les étiquettes ont été rentrées dans une feuille Excel (qui sert de base de travail pour une base de donnée). De cette manière, je dispose d’un lien entre l’individu et toutes les informations qui lui sont liées, qu’elles soient de nature écologique (profondeur, coordonnées géographiques, nature du bois) ou biologiques (morphologie, numéro d’extraction d’ADN, gènes séquencés).
Un bois coulé récupéré à Santo | Une moule trouvée sur un bois coulé à Santo |
J’ai ainsi recensé 20 stations pour un total de 168 individus. Relativement aux campagnes précédentes, c’est un petit échantillon. Mais il semble cependant assez intéressant pour diverses raisons : ces 168 individus semblent comprendre plusieurs espèces, morphologiquement distinguables à l’œil nu. J’ai distingué 3 ou 4 morphes. Les analyses d’ADN mettront probablement en évidence un nombre supérieur d’espèces au sens biologique du terme. Récolter de nombreuses espèces est crucial pour les analyses phylogénétiques que nous envisageons. De plus, les casiers nous ont permis de récolter du matériel sur des substrats très particuliers : bois divers, bambous, écailles de tortues ou os de baleine. Nous saurons ainsi si certaines espèces ont des affinités particulières ou au contraire si elles sont ubiquistes vis-à-vis du substrat organique.
Article rédigé par Blogueur 4
- Catégorie(s)
- phylogénie