Mise
à jour : 10/02/2006
Glossaire
Histoire
Téléchargements
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Démarche
pédagogique
Proposée par N. Ouahioun Hadj-Sahraoui,
Lycée Montesquieu, Le Plessis-Robinson
et M. Dupuis, Lycée Jean Monnet,
La Queue les Yvelines
Le phénotype
dépend de protéines et peut se définir à différents
niveaux
Quels sont les différents niveaux auxquels
on peut décrire le phénotype "mutants cerebelleux" ?
Ressources
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Activités et résultats
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Textes
Texte descriptif du phénotype "mutant
cérébelleux staggerer"
Rôle de la protéine Ror alpha
(impliquée dans le phénotype mutant cérébelleux
staggerer)
Synthèse sur l'organisation du cervelet
normal et sur son rôle
Vues externes
Comparaison de coupes
Séquences pour Anagène
A télécharger
RorAlpha.edi
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Séquence protéique correspondant à l'allèle
normal du gène ROR alpha
-
Séquence protéique correspondant à l'allèle
muté staggerer
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Préciser les différents niveaux auxquels
le phénotype peut-être décrit, et les mettre en relation
de cause à effet.
Résultats
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Phénotype clinique : les mutants staggerer
présentent une ataxie, une stérilité et une mort précoce
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Phénotype macroscopique (anatomique)
: les mutants staggerer présentent un cervelet très atrophié
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Phénotype cellulaire : chez le mutant
staggerer, les cellules de Purkinje sont en très faible nombre (60
à 90 % de ces cellules manquent à 1 mois), et celles qui
survivent présentent une involution très importante du panache
dendritique qui est quasiment inexistant.
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Phénotype moléculaire : la protéine
ROR alpha (qui est un facteur transcription). Chez les mutants staggerer,
cette protéine est non fonctionnelle.
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Relation entre les différents niveaux de phénotype
: si la protéine RORalpha, qui est
un facteur de transcription et qui contrôle donc l'expression d'autres
gènes, est non fonctionnelle, ces autres gènes ne pourront
pas s'exprimer. On peut supposer que certains de ces gènes codent
pour des protéines qui sont indispensables au développement
normal des cellules de Purkinjie. Le développement du cervelet sera
donc anormal, et les animaux auront donc un comportement ataxique (le cervelet
étant un centre nerveux impliqué dans la gestion de la précision
des mouvements).
Informations
complémentaires |
Conclusion
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Le phénotype dépend de protéines et peut se définir
à plusieurs niveaux (macroscopique, cellulaire, moléculaire).
On peut relier les phénotypes à différents niveaux
(une modification du phénotype moléculaire explique des variations
au niveau du phénotype cellulaire et du phénotype clinique)
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Le phénotype moléculaire correspond à la protéine
synthétisée à partir du gène considéré,
et permet de comprendre les phénotypes aux autres niveaux.
Les relations gène/phénotype
moléculaire
Les phénotypes alternatifs dépendent
d'allèles différents d'un même gène. D'autre
part, on vient de voir que le phénotype clinique dépend directement
du phénotype moléculaire, c'est à dire de la protéine
synthétisée.
Quelle relation peut-on établir entre la
séquence de nucléotides du gène et la séquence
d'acides aminés du polypeptide synthétisé ?
Ressources
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Activités et résultats
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Séquences pour Anagène
A télécharger
Roralpha.edi
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Séquence protéique de l'allèle normal du gène
ROR alpha
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Séquence protéique de l'allèle muté staggerer
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Comparer les séquences des 2 allèles.
Comparer les séquences protéiques des polypeptides correspondants.
Relier les différences observées aux différences
constatées précédemment à propos du phénotype |
Conclusion
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Les protéines sont le produit de l'expression des gènes.
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La séquence de nucléotides du gène détermine
la séquence d'acides aminés de la protéine.
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Le génotype détermine donc le phénotype
moléculaire.
Quels principes généraux et quels mécanismes
cellulaires permettent la réalisation du phénotype moléculaire
à partir du génotype ?
Ressources
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Activités et résultats
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Sequences pour Anagène
Transcription de l'ADN en ARNm
A télécharger
Roralpha.edi (ou Reeler.edi)
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Document localisant l'ARNm dans la cellule (autoradiographie)
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Document localisant la synthèse protéique dans la cellule
(autoradiographie)
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Document présentant la transcription du gène en ARNm
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Séquences nucléiques des deux brins de l'allèle normal
du gène ROR Alpha
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ARNm des deux allèles (normal et staggerer) du gène ROR alpha)
Structures 3D pour Rasmol
A télécharger
adnarn.zip |
Localiser l'ARNm et la synthèse protéique dans la cellule.
Relier cette observation au fait que les hématies n'ont pas de
noyau, mais continuent de réaliser des synthèses protéiques,
et faire une hypothèse sur le rôle de l'ARNm.
Découvrir les particularités structurales de l'ARNm (utilisation
du logiciel RASMOL)
Comparer les deux brins de l'ADN de l'allèle normal du gène
ROR alpha avec l'ARNm correspondant.
Faire une hypothèse sur le mécanisme de la transcription.
Utiliser le document fourni pour préciser le mécanisme
de la transcription. |
Traduction de l'ARNm en polypeptide
A télécharger
Roralpha.edi (ou Reeler.edi)
Séquences protéiques des polypeptides codés par les
allèles normal et staggerer du gène ROR alpha
ARNm correspondants aux deux allèles du gène ROR alpha (allèle
normal et allèle staggerer)
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Comparer les longueurs des séquences de l'ARNm et
du polypeptide correspondant. Faire une hypothèse sur le nombre
de nucléotides nécessaires pour coder un acide aminé.
Créer des séquences nucléotidiques au hasard, puis
demander leur traduction, de façon à découvrir petit
à petit la correspondance entre les différents triplets et
les acides aminés, ainsi que l'existence de codons stop.
Décrire les propriétés du code génétique
(disponible dans le logiciel ANAGENE). |
Conclusion
La synthèse protéique s'effectue en deux étapes
:
dans le noyau, le gène est transcrit en ARNm,
acide nucléique constitué d'une seule chaîne de nucléotides,
et dont la séquence est identique au brin non transcrit de l'ADN,
donc à la séquence codante (avec des nucléotides U
à la place des T).
dans le cytoplasme, au niveau des ribosomes libres
ou fixés sur le réticulum endoplasmique, l'ARNm est traduit
en chaîne polypeptidique selon un système de correspondance
appelé code génétique (un triplet, ou codon, est un
ensemble de 3 nucléotides consécutifs ; chaque triplet correspond
en principe à un acide aminé, sauf 3 codons appelés
codons stop, qui indiquent la fin de la synthèse protéique).
Les relations de dominance/récessivité
Ressources
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Activités et résultats
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Comparaison de coupes
Comparaison des coupes de cervelet d'homozygotes
(sg/sg, +/+) et d'hétérozygotes
(+/sg) |
Discuter des relations de dominance/récessivité à
partir de l'analyse des documents fournis.
Le développement du cervelet est pratiquement normal chez l'hétérozygote
(+/sg), ce qui permet de dire qu'il-y-a dominance, au niveau du phénotype
cellulaire et clinique, de l'allèle + sur l'allèle sg.
Les individus (+/sg) et (+/+) ont donc le même phénotype macroscopique.
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La complexité
des relations génotype/phénotype/ environnement
Un phénotype semblable peut être
dû à des gènes différents
Ressources
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Activités et résultats
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Textes
Texte descriptif du phénotype "mutant
cérébelleux reeler"
Synthèse sur l'organisation du cervelet
normal et sur son rôle
Vues externes
Comparaison de coupes
Comparaison de coupes de cervelet normal, de mutant
reeler et d'hétérozygote
Séquences
RorReel.edi
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séquence protéique de l'allèle
normal du gène ROR alpha
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séquence protéique correspondant l'allèle
muté reeler
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Préciser les différents niveaux auxquels le phénotype
peut-être décrit, ainsi que les relations de dominance récessivité
entre les allèles normal et muté reeler.
Résultats
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Phénotype clinique : les mutants reeler
présentent un syndrome ataxique grave : ils sont titubants, tremblotants.
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Phénotype macroscopique (anatomique) :
les mutants reeler présentent un cervelet très atrophié
et peu folié, qui parait constitué, si l'on regarde en coupe,
par l'emboîtement de deux structures: un cortex cérébelleux
atrophié qui présente une structure laminaire semblable à
celle d'un cervelet normal, et une masse cellulaire centrale comportant
les cellules de Purkinje et les cellules des noyaux profonds.
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Phénotype cellulaire : chez le mutant
reeler, on observe dès les premières semaines une perte de
50 % des cellules de Purkinje.
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Phénotype moléculaire : protéine
reelin synthétisée est anormale chez le mutant reeler
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L'observation des coupes de cervelet montre un développement normal
de cet organe chez l'hétérozygote (+/rl). On peut donc dire
que si l'on se place au niveau du phénotype macroscopique, l'allèle
+ est dominant sur l'allèle rl.
Comparer le phénotype "mutant cerebelleux reeler" au phénotype
"mutant cerebelleux staggerer".. |
Conclusions
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Les phénotypes des mutants cerebelleux staggerer et reeler sont
très semblables d'un point de vue clinique et macroscopique (ataxie,
atrophie du cervelet...), mais pas au niveau cellulaire
ou moléculaire.
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Ce ne sont pas les mêmes gènes qui sont
en cause dans les deux cas (gène ROR alpha pour le mutant staggerer,
gène rellin pour le mutant reeeler). Un même phénotype
clinique et macroscopique peut donc résulter de gènes différents.
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