Neurobiologie |
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Mise
à jour : 16/04/2003
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Rôles des techniques d'imagerie Dosage de l'acétylcholine par chimiluminescence Pour comprendre l'origine des signaux en imagerie cérébrale, deux points sont fondamentaux : 1. Les évènements métaboliques et hémodynamiques sont décelables à l'échelle de la seconde, de façon différée et si l'activité électrique est soutenue suffisamment longtemps (alors que les signaux électriques élémentaires se déroulent, eux, à l'échelle de quelques centièmes de secondes). 2. La variation de débit sanguin engendrée par l'activité des neurones dépasse de beaucoup les besoins réels en oxygène des tissus (ce qui sera à l'origine du signal en imagerie par résonance magnétique par exemple). Comment passe-t-on des signaux neurophysiologiques aux images ? Les potentiels post-synaptiques créent des variations de champ électromagnétique qui se propagent à la vitesse de la lumière : elles peuvent donc être mesurées en temps réel à la surface du "scalp". L'électroencéphalographie (EEG) et la magnétoencéphalographie (MEG) sont les deux techniques d'imagerie basées sur l'observation de ces signaux (en relation avec les activités synaptiques).Leur résolution temporelle est donc excellente (de l'ordre de la milliseconde) par contre leur résolution spatiale est médiocre à cause de la difficulté à localiser l'origine exacte de ces signaux. Les méthodes ayant, par contre, une bonne résolution spatiale (de l'ordre de quelques millimètres) sont celles qui vont utiliser le débit de sang comme signal, mais non observable directement et utilisant des traceurs soit radioactifs : il s'agit alors de la tomographie par émission de positons (TEP),soit paramagnétiques: il s'agit alors de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).
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