22 / 02 / 2007 - Nicolas Puillandre - Diversité des Conoidea
Nicolas Puillandre - Diversité des Conoidea
Pour moi également, l’analyse de mes échantillons de Santo 2006 a commencé. La plupart des spécimens de Turridae, le groupe sur lequel je travaille, sont arrivés en même temps que les échantillons de bois coulés de Julien.
Petit bilan numérique tout d’abord : environ 1700 spécimens de Turridae ont été récoltés. Mêmes s’il est très difficile d’estimer le nombre d’espèces représentées, cet échantillonnage est très intéressant à la fois en terme de diversité spécifique, mais également en terme de réplicats au sein de plusieurs espèces. Comme expliqué dans l’article « Barcode », pouvoir estimer la variabilité génétique intra-spécifique est indispensable pour ensuite la comparer à la diversité inter-spéfique et proposer ainsi des hypothèses de délimitation d’espèces.
Pour être clair, je reviens également sur le groupe sur lequel je travaille : les Turridae. Je devrais d’ailleurs dire : les Conoidea. Il s’agit d’une superfamille de mollusques marins prédateurs, qui possèdent pour beaucoup d’entre une glande à venin très puissant. L’ancienne classification du groupe distinguait au sein des Conoidea 3 familles : les Terebridae, les Conidae, avec le genre Conus comme unique représentant, et les Turridae, avec tout les autres membres des Conoidea. Actuellement, la vision du groupe a changé : les Conoidea se divisent en 7 familles, avec notamment les Terebridae, les Drilliidae, les Conidae (dont le genre Conus) et les Turridae.
L’objectif de ma thèse est d’étudier la diversité de ce groupe, à la fois au niveau spécifique, en utilisant des approches de types barcode pour délimiter les espèces, mais également à des niveaux supérieurs, en utilisant des approches phylogénétiques pour tenter d’éclaircir la classification des différents taxa au sein des Conoidea.
Ces quelques 1700 spécimens, qui s’associent aux 1000 déjà récoltés lors de précédentes missions, devraient me permettre de proposer de nouvelles hypothèses taxonomiques. Quelques 400 spécimens sont d’ores et déjà extraits, et environ 160 séquencés pour le gène COI (voir article "Barcode").
Article rédigé par Nicolas Puillandre
Petit bilan numérique tout d’abord : environ 1700 spécimens de Turridae ont été récoltés. Mêmes s’il est très difficile d’estimer le nombre d’espèces représentées, cet échantillonnage est très intéressant à la fois en terme de diversité spécifique, mais également en terme de réplicats au sein de plusieurs espèces. Comme expliqué dans l’article « Barcode », pouvoir estimer la variabilité génétique intra-spécifique est indispensable pour ensuite la comparer à la diversité inter-spéfique et proposer ainsi des hypothèses de délimitation d’espèces.
Pour être clair, je reviens également sur le groupe sur lequel je travaille : les Turridae. Je devrais d’ailleurs dire : les Conoidea. Il s’agit d’une superfamille de mollusques marins prédateurs, qui possèdent pour beaucoup d’entre une glande à venin très puissant. L’ancienne classification du groupe distinguait au sein des Conoidea 3 familles : les Terebridae, les Conidae, avec le genre Conus comme unique représentant, et les Turridae, avec tout les autres membres des Conoidea. Actuellement, la vision du groupe a changé : les Conoidea se divisent en 7 familles, avec notamment les Terebridae, les Drilliidae, les Conidae (dont le genre Conus) et les Turridae.
Diversité des Conoidea : de gauche à froite, un Terebridae, Un Conidae, Un Turridae, Un Drilliidae. | Un spécimen de Lophiotoma acuta en action. |
L’objectif de ma thèse est d’étudier la diversité de ce groupe, à la fois au niveau spécifique, en utilisant des approches de types barcode pour délimiter les espèces, mais également à des niveaux supérieurs, en utilisant des approches phylogénétiques pour tenter d’éclaircir la classification des différents taxa au sein des Conoidea.
Ces quelques 1700 spécimens, qui s’associent aux 1000 déjà récoltés lors de précédentes missions, devraient me permettre de proposer de nouvelles hypothèses taxonomiques. Quelques 400 spécimens sont d’ores et déjà extraits, et environ 160 séquencés pour le gène COI (voir article "Barcode").
Article rédigé par Nicolas Puillandre
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- phylogénie