Mission Santo
 
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à propos de ce blog
LA MISSION GÉOLOGIQUE DE RECONNAISSANCE DE BERNARD ET JOSIANE LIPS JOUR PAR JOUR
Dernières entrées
Retour en France Josiane et Bernard Lips 29/08/2005
Le départ Josiane et Bernard Lips 28/08/2005
Dernier jour à la plage Josiane et Bernard Lips 27/08/2005
Dernière chasse à la crevette Josiane et Bernard Lips 26/08/2005
Dernière journée de spéléo: la résurgence de Patunar Josiane et Bernard Lips 25/08/2005
 
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La genèse de Santo 2006

Voici quelques années que Josiane s'intéresse à la biospéléologie ramenant quelques « bêbêtes » de nos diverses expéditions à l'étranger (Chine, Bornéo, Java, Nlle Calédonie). A force, elle finit par avoir quelques contacts au Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris où elle envoie une bonne partie de sa récolte. Lorsque Philippe Bouchet, du Muséum, organise l'expédition Santo 2006, elle est donc sur la liste des participants potentiels.

C'est en automne 2004 que Josiane est contactée par l'expédition SANTO 2006. Il s'agit d'envoyer plus de 100 chercheurs sur l'île de Santo, au Vanuatu, pour faire un inventaire le plus exhaustif possible de la faune et de la flore. Or une partie de cette île est calcaire et il faut donc intégrer un « module karst » à cette expédition bien qu'il n'existe ni inventaire ni même le moindre article décrivant d'éventuelles cavités sur l'île. Une pré-expédition pour localiser d'éventuels sites de recherche en biospéléologie s'impose. Josiane est pressentie pour y participer. Mais les dates fluctuent au cours des mois suivants et à défaut de réponse claire, nous décidons d'organiser une expédition à Bornéo avec Philippe Sénécal, Xavier Robert, Georges Robert et Christian Locatelli. Début avril, un appel téléphonique de Louis Deharveng nous indique que la pré expédition doit se faire en août, que nous sommes les seuls à être libres en cette époque et qu'il nous faut donner la réponse dans les heures qui viennent. Nous essayons vainement d'intégrer nos copains dans l'équipe mais le muséum est intransigeant : nous devons limiter le nombre de participants à deux pour éviter de débarquer en force et créer des problèmes relationnels sur place. Un expatrié, Rufino Pineda nous accueillera à Santo et nous servira de guide. Après une courte réflexion, nous acceptons l'offre et nous nous excusons auprès de nos copains qui passeront leur été en France. Un rapide dépouillement du BBS (Bulletin Bibliographique Spéléologique) me confirme que rien n'a été publié dans le milieu spéléo. Rufino nous indique cependant par mail que des spéléosplongeurs australiens ont exploré une cavité de près de 2 km de long. Il connaît lui-même un certain nombre de petites cavités. Enfin nous contactons Guilhem Maistre, un spéléo qui a passé quelques années sur l'île. Il nous confirme qu'il existe des grottes et des puits non descendus. Forts de ces quelques rares informations, nous préparons notre matériel. Nos bagages sont limités à 20 kg par personne et il nous faut donc faire léger : nous emmenons une trousse à spits (c'est déjà lourd), 100 m de corde en 8 mm et une quinzaine d'amarrages sans compter bien entendu le matériel de topographie et le matériel de récolte et de tri de Josiane (y compris une loupe binoculaire). Nous dépassons sensiblement la limite de poids autorisée.
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