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LA MISSION GÉOLOGIQUE DE RECONNAISSANCE DE BERNARD ET JOSIANE LIPS JOUR PAR JOUR
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Retour en France Josiane et Bernard Lips 2005-08-29
Le départ Josiane et Bernard Lips 2005-08-28
Dernier jour à la plage Josiane et Bernard Lips 2005-08-27
Dernière chasse à la crevette Josiane et Bernard Lips 2005-08-26
Dernière journée de spéléo: la résurgence de Patunar Josiane et Bernard Lips 2005-08-25
 
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Retour en France

Longue, très longue nuit. Le soleil ne se lève que peu de temps avant notre arrivée à Dubaï… et donc presque 20 h depuis son coucher. A Dubaï nous changeons une dernière fois d’avion. Survol de l’Arabie Saoudite, du Moyen-Orient, de la Turquie puis des Alpes avant d’atterrir, sous le soleil, vers 13 h à Paris. Le temps de récupérer nos bagages et nous arrivons à la gare TGV quelques minutes trop tard pour prendre le train de 14 h. Après deux heures d’attente, nous prenons celui de 16 h 10 et arrivons finalement chez nous à 18 h 30, exactement 44 h après notre départ de chez Rufino.

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Le départ


L’avion décolle à l’heure prévue vers 8 h 30 et nous amène à Port Vila sur Efate. Dany, la femme de René, copain de Rufino nous attend à l’aéroport et nous conduit au tennis-club. Nous y laissons nos bagages et partons en ville pour une visite de quelques heures. Retour au tennis-club vers 14 h et René nous reconduit à l’aéroport. Nous décollons vers 16 h. Nous bénéficions du coucher du soleil peu avant notre arrivée à Brisbane où nous atterrissons de nuit pour redécoller deux heures plus tard.

Dernier jour à la plage

Grasse matinée jusque vers 8 h… Nous passons la matinée à ranger les affaires et commencer à remplir nos sacs. A midi, nous mangeons les crevettes chassées hier. L’après-midi, nous nous octroyons deux heures de plage près du golf. Je fais quelques photos en apnée. Le soir, nous dînons une dernière fois chez Françoise.
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Dernière chasse à la crevette

Lever à 8 h… Nous consacrons la journée à nettoyer le matériel, terminer les tris pour Josiane, mettre à jour tous les comptes rendus et comptes et à commencer à ranger le matériel. Vers 21 h nous repartons pour une chasse « scientifico-alimentaire » à la crevette dans la rivière près de Nambel. Les crevettes sont plus grandes que la veille. Nous rentrons vers 1 h du matin.

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Dernière journée de spéléo: la résurgence de Patunar

C’est notre dernière journée de spéléo. Vers 9 h, nous allons voir le gouverneur de la province pour lui faire un rapide compte rendu de notre expédition et nous lui montrons un montage diapos. Vers 10 h, nous partons pour essayer de trouver la résurgence de Patunar près de Funafous. Nous engageant au hasard dans un chemin longeant la rivière, nous trouvons en fait un Ni-Vanuatu… qui connaît le bon chemin et qui se propose de nous accompagner. Sur place, Josiane et moi nous équipons. Il faut partir à la nage dès le début et passer une presque voûte mouillante. Derrière, une galerie confortable mène au siphon en 60 m. Une galerie latérale ressort par un autre porche au-dessus et à droite de la résurgence. Nous topographions 113 m (ce qui nous permet de dépasser tout juste le cap de 6 km de topo dans l’expédition). Retour à Luganville vers 17 h. Le soir, Josiane trie ses dernières récoltes. Vers 23 h, je repars avec Rufino pour relever les deux pièges à crevettes que nous avons mis cet après-midi. Il y a quelques crevettes et nous en chassons d’autres au filet et au harpon pendant deux heures (en remontant le petit affluent dans les tarodières). Le but est en même temps « scientifique » et « alimentaire ». Nous revenons peu avant 3 h du matin. La nuit est courte.

Le Puits sans nom et autres puits

Nous retournons à Boutmas en vue d’explorer les cavités repérées le 17 août. Le chef du village se propose de nous accompagner. Nous commençons par le puits « Sans Nom ». J’équipe la verticale sur des arbres, une machette en bout de longe pour tailler le passage. Le puits fait trente mètres et je prends pied dans la rivière qui coule sur 200 m dans la vaste doline. Josiane me rejoint. Vers l’aval, la rivière se perd dans un beau porche mais nous butons sur un siphon après 230 m de progression. Vers l’amont, une galerie redébouche au bout de 100 m dans un vallon. Le temps de faire la topo, il est 14 h 30 lorsque nous revenons à la voiture. Nous nous arrêtons au puits de la Fougère. J’amarre la corde au pare-choc de la voiture puis sur une fougère arborescente. Le puits ne fait que 10 m et il est obstrué par un éboulis.



Le chef du village nous signale un autre puits un peu plus loin. Il ne fait que 6 m de profondeur et ne nécessite pas de corde. Il a été partiellement bouché lors de la construction de la piste. Il nous reste un peu de temps et nous décidons de reconnaître une perte qui nous avait été signalée le 17 août sur la piste du village en fête. Le chef de Boutmas nous conduit à un petit porche non loin de la piste. La galerie qui suit est belle… mais redébouche au bout de 55 m en aval. De nombreuses chauves-souris, probablement d’une espèce différente de celles que nous avons l’habitude de voir, dorment d’un sommeil profond. Je relève rapidement la topo avec Rufino. Il est 17 h lorsque nous revenons à la voiture et donc temps de reprendre la route de Luganville. Nous y arrivons à la nuit tombée. Nous dînons au marché et, comme d’habitude, la soirée est studieuse.

Explorations à Fanafo

Nous partons vers 8 h pour aller à Fanafo pour essayer de trouver la grotte dont nous a parlé le pasteur de Pelmol. Nous pénétrons dans le domaine de l’usine hydro-électrique et arrivons chez la personne indiquée par le pasteur. Son fils nous guide pour aller voir les cavités. Après quelques kilomètres en voiture sur une piste mal tracée, nous continuons à pied. En fait, un sentier bien aménagé amène à une joli petite cascade. Mais la soi-disant grotte se résume à un passage sous un bloc de rocher. Nous revenons un peu en arrière en voiture et partons vers un deuxième objectif : une demi-heure de marche nous amène au bord d’un petit ruisseau… et à la grotte Winmats qui développe 13 m (dont la moitié à plat ventre). De retour à la voiture (sous la pluie) notre guide nous signale qu’il y a une troisième grotte mais qu’il faut une journée pour retailler le sentier et qu’il est impossible d’y aller aujourd’hui. Il ne nous reste plus qu’à prendre congé et nous sommes de retour à Luganville vers 13 h 30. Nous partons déjeuner puis passons le reste de l’après-midi à travailler sur le rapport pour moi et à continuer le tri pour Josiane.

Voyage sur l'île d'Araki

Le petit déjeuner est à base de patates douces et de coquillages. Les habitants du coin ne connaissent pas d’autres cavités à part quelques fissures en bord de mer. Par contre le pasteur nous signale une cavité intéressante à Fanafo. Nous repartons vers 9 h, retraversons sans problème le gué et allons à Natchino, en face de l’île Tangoa. Le pasteur habitant sur Tangoa accepte de nous emmener avec son bateau sur l’île d’Araki sur laquelle existe une cavité. Le débarquement sur l’île se fait directement sur les rochers battus par les vagues et doit être impossible par mer forte. Nous sommes accueillis par le chef du village de Natanopeta qui nous conduit directement à la grotte Papansilova située juste en lisière du village. Un énorme porche se continue par une galerie de 70 m avec une colonie de Rhinolophes. Nous déjeunons chez le chef du village puis, en attendant le bateau, faisons un peu de palme-masque-tuba à l’« embarcadère ». Les fonds sont jolis. Le pasteur revient avec son bateau à 16 h 30 et nous sommes de retour à Luganville vers 17 h.