11 / 08 / 2005 - La grotte Fapon
La grotte Fapon
Départ à 7 h 30. La voiture avance mal… mais avance. Nous mettons 1 h 30 à atteindre le village de Boutmas (45 km). Le chef du village n’est pas là mais une personne se propose de nous montrer une cavité. Cinq kilomètres après le village, nous arrivons à une importante doline sur le bord droit de la route (grotte Fapon). Nous perdons du temps à essayer de descendre avant de sortir corde et baudriers qui sont de fait indispensables (verticale de 12 m). Je me rends compte que le laser ne fonctionne plus. Après de nombreux essais, nos guides nous coupent une liane d’environ 8 m de long et je place 3 nœuds, créant un fil « double métré ». J’initie Rufino au maniement du descendeur. Il est 11 h. Nous démarrons par l’amont. La topo est moins rapide qu’avec le laser… mais la plupart des visées font « quatre nœuds ». Après une vasque puis une belle salle avec de nombreux martinets nous aboutissons à une belle rivière que nous remontons. Les visées se suivent. Les galets volcaniques sont de plus en plus nombreux et massifs. Après environ 500 m de topo… nous débouchons à l’extérieur. Un petit ruisseau se perd au contact des roches volcaniques et du calcaire. De retour dans la doline d’entrée, nous rassurons nos guides puis partons vers l’aval. Un court couloir débouche rapidement dans une deuxième doline. La rivière provient de la droite et se reperd dans un nouveau porche. Un joli tunnel de 10 m de haut pour 15 m de large débouche dans une troisième doline. Nous n’avons pas le temps de vérifier s’il existe une nouvelle perte plus loin. Nous faisons encore quelques visées dans l’aval de la rivière et aboutissons dans une belle salle ronde. Le siphon n’est que quelques mètres plus loin. Il est presque 17 h et plus que temps de faire demi-tour. Nous décidons de ne pas topographier l’amont de la rivière (Josiane y fait une courte reconnaissance jusqu’à une salle). Il nous faut encore initier Rufino à la technique Jumar. Il est finalement 17 h passé lorsque nous sommes de retour à la voiture. Celle-ci nous ramène sans trop de difficultés jusqu’à Boutmas. Nous annonçons au chef du village que nous reviendrons mardi prochain puis nous repartons à Luganville où nous arrivons à 18 h 45 après de nombreux redémarrages et une longue conduite de nuit sur la piste défoncée.