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Epidémiologie du sida: la dernière décennie

Par jauzein — Dernière modification 16/10/2015 10:04

Depuis le milieu des années 1990 on a observé une baisse nette de l'incidence de la maladie SIDA et des décès liés à ce syndrome.

IncidenceSIDA.jpg

Incidence du SIDA depuis 1993 (nombre de nouveaux cas par an)

Source

 Cette évolution est mise en relation avec l'arrivée des multithérapies antirétrovirales.

EvolNouvxCasSIDA_INVS.jpg
Source: http://www.invs.sante.fr/publications/2007/10ans_VIH/

 

Cette maladie jusqu'alors mortelle est devenue, grâce aux multithérapies, une maladie chronique.

Cette évolution n'est pas sans entraîner une modification de la perception du risque et une interrogation sur les modalités de prévention qui doit être menée, en direction des jeunes notamment.

 

Voir la partie Perception du risque et prévention du VIH

 

Une morbidité diversifiée

Une plus grande précision dans les données épidémiologiques relatives aux évènements morbides sévères liés au sida (évènements cliniques ayant conduit à une hospitalisation ou à un décès) fournit une vision plus claire de la multiplicité des affections dont sont atteints les malades du sida, en relation avec leur perte de défense immunitaires.

Morbidité SIDA 2003

Données fournies pour une cohorte de 1854 personnes , en Aquitaine, entre 2000 et 2004 (ANRS CO3 Aquitaine).

Source

 

Suivi épidémiologique de l'impact des antirétroviraux

Depuis 1996 l'utilisation des multi-thérapies d'antirétroviraux (ART) a modifié le pronostic de la maladie et augmenté la durée de la phase asymptomatique (voir la modélisation de l'épidémie de sida). Les patients bénéficient d'un suivi virologique qui permet de recenser les résussites et les échecs de ce type de traitements.

 

 

Efficacité ART Fr 2004
Source

En 2005, la moitié des patients débutant un traitement antiviral avaient un taux de lymphocytes CD4+ inférieur à 200/mm3 ou un sida, un tiers avaient un taux de CD4+ situé entre 200 et 350 / mm3, et un dixième avaient un taux de CD4+ supérieur à 350/mm3.

Le traitemenat avait débuté tardivement chez plus de la moitié des patients, conséquence d'une prise en charge a un stade tardif de l'infection.

La figure ci-dessus représente les résultats des patients suivis en 2005 dans la base de données FHDH de l'Ile de France, dans le reste de la métropole et dans les DOM.

Il n'y a pas de disparité importante entre la France et la réunion mais les DFA (Département Français d'Amérique) présentent un taux de reussite plus faible.

Cependant comme le montre le graphe ci-dessous, depuis 1997, on note une amélioration sensible de l'efficacité des traitements par ART.

Evolution patients traités
Source