Spécialité SVT Terminale
THEME 1. La Terre, la vie et l'organisation du vivant
A. Génétique et évolution
A1. L'origine du génotype des individus
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
La conservation des génomes : stabilité génétique et évolution clonale En enseignement de spécialité de la classe de première,les élèves ont appris que la succession de mitoses En l’absence d’échanges génétiques avec l’extérieur, la diversité génétique dans un clone résulte de Le brassage des génomes à chaque génération : la reproduction sexuée des eucaryotes La fécondation entre gamètes haploïdes rassemble, dans une même cellule diploïde, deux génomes d’origine En fin de méiose, chaque cellule produite reçoit un seul des deux allèles de chaque paire avec une probabilité équivalente. Pour deux paires d’allèles, quatre Le nombre de combinaisons génétiques possibles dans les gamètes est d’autant plus élevé que le nombre de gènes à l’état hétérozygote est plus grand chez les parents. Comprendre les résultats de la reproduction sexuée : principes de base de la génétique L’analyse génétique peut se fonder sur l’étude de la transmission héréditaire des caractères observables (phénotype) dans des croisements issus le plus souvent de lignées pures (homozygotes) et ne différant que par un nombre limité de caractères. Dans le cas de l’espèce humaine, l’identification des allèles portés par un individu s’appuie d’abord sur une étude au sein de la famille, en appliquant les principes de transmission héréditaire des caractères. Le développement des techniques de séquençage de l’ADN et les progrès de la bioinformatique donnent directement accès au génotype de chaque individu comme à ceux de ces ascendants et descendants. Les accidents génétiques de la méiose Des anomalies peuvent survenir au cours de la méiose : crossing-over inégal ; migrations anormales de chromatides au cours des divisions de méiose ; etc. Ces accidents, souvent létaux, engendrent parfois une diversification importante des génomes et jouent un rôle essentiel dans l’évolution biologique (familles multigéniques, barrières entre populations, etc.). |
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Notions fondamentales | clone ; brassage génétique (combinaison d’allèles) inter- et intrachromosomique (crossing-over) au cours de la méiose ; diversité́ des gamètes ; stabilité des caryotypes ; distinction reproduction et sexualité ; diversification génomique | |
Objectifs |
Il s’agit d’abord d’identifier les conséquences génétiques, pour les individus, des divisions cellulaires étudiées en classe de première. Cela permet aussi : |
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Capacités |
Comprendre la notion de clone à partir de divers exemples tirés de l’agriculture ou du domaine de la santé (cellules cancéreuses, lymphocytes B producteurs d’un seul anticorps, clones bactériens). En fonction du nombre de cellules de l’organisme humain, estimer le nombre théorique de mutations (connaissant le nombre moyen de mutations à chaque division cellulaire) qui surviennent dans Extraire et organiser des informations sur les mutations et leurs effets phénotypiques, notamment sur un site régulateur de l’expression d’un gène. Extraire et organiser des Comprendre les relations de dominance / récessivité en fonction de l’équipement chromosomique chez les diploïdes (par exemple sur le système ABO, et/ou les gènes de la globine). Schématiser les conséquences de la méiose pour deux paires Interpréter des résultats de croisements avec transmission de deux paires d’allèles (liés ou non entre eux), portés ou pas par les chromosomes sexuels. Recenser et comparer des séquences d’ADN sur des trios père / mère / enfant permettant d’analyser la présence de mutations nouvelles. Recenser des informations sur les nombreux mutants du gène de la mucoviscidose et les analyses prédictives qui peuvent être conduites. Schématiser les mécanismes expliquant certaines anomalies chromosomiques après méiose et fécondation. |
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Précisions |
On s’appuie sur l’exemple de l’être humain ou sur ceux d’organismes eucaryotes modèles en génétique parmi les animaux, les plantes ou les ascomycètes. On ne traite pas d’exemples de croisement génétique pour plus de deux paires d’allèles. |
A2. La complexification des genomes: transferts horizontaux et endosymbioses
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
L’universalité de l’ADN et l’unicité de sa structure dans le monde vivant autorisent des échanges génétiques entre organismes non nécessairement apparentés. Des échanges de matériel génétique, hors de la reproduction sexuée, constituent des transferts horizontaux. Ils se font par des processus variés (vecteurs viraux, conjugaison bactérienne ...). Les transferts horizontaux sont très fréquents et ont des effets très importants sur l’évolution des populations et des écosystèmes. Les pratiques de santé humaine sont concernées (propagation des résistances aux antibiotiques). Les endosymbioses transmises entre générations, |
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Notions fondamentales | transferts génétiques horizontaux versus verticaux, endosymbiose, hérédité cytoplasmique, phylogénies | |
Objectifs | Il s’agit de comprendre ici que des mécanismes non liés à la reproduction sexuée enrichissent les génomes de tous les êtres vivants. | |
Capacités |
Étudier des expériences historiques mettant en évidence la transformation bactérienne. Comprendre comment la connaissance des mécanismes des transferts horizontaux permet des applications biotechnologiques (notamment la production de molécules d’intérêt dans les lignées bactériennes). Recenser des informations Extraire et organiser des informations d’un arbre Mettre en œuvre une méthode permettant de comprendre les arguments qui ont conduit à considérer que les organites énergétiques sont issus de symbioses dans la lignée des |
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Précisions | On se limite aux eubactéries. L’exemple de la transformation bactérienne est privilégié pour illustrer les transferts horizontaux ; l’existence d’autres mécanismes peut ensuite être évoquée. Les mécanismes au niveau cytologique et moléculaire ne sont pas développés. |
A3. L'inéluctable évolution des génomes au sein des populations
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Dans les populations eucaryotes à reproduction sexuée, le modèle théorique de Hardy-Weinberg prévoit la stabilité des fréquences relatives des allèles dans une population. Mais, dans les populations réelles, différents facteurs empêchent d’atteindre cet équilibre théorique : l’existence de mutations, le caractère favorable ou défavorable de celles-ci, la taille limitée d’une population (effets de la dérive génétique), les migrations et les préférences sexuelles. Les populations sont soumises à la sélection naturelle et à la dérive génétique. À cause de l’instabilité de |
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Notions fondamentales | mutations, sélection, dérive, évolution | |
Objectifs |
Il s’agit avant tout de mobiliser les acquis des élèves sur les mécanismes de l’évolution et de comprendre, en s’appuyant sur des exemples variés, que ces mécanismes concernent toutes les populations vivantes. |
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Capacités |
Comprendre et identifier les facteurs éloignant de l’équilibre théorique de Hardy-Weinberg, notamment l’appariement non- aléatoire, la sélection, la population finie (dérive). Extraire, organiser et exploiter des informations sur l’évolution Questionner la notion d’espèce en s’appuyant sur les apports modernes du séquençage de |
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Précisions | Les conditions d’applications du modèle de Hardy-Weinberg sont mobilisées en lien avec l’enseignement scientifique. Une espèce peut être considérée comme une population d’individus suffisamment isolée génétiquement des autres populations. |
A4. D'autres mécanismes contribuent à la diversité du vivant
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
La diversification phénotypique des êtres vivants n’est pas uniquement due à la diversification génétique. - associations non héréditaires (pathogènes ou symbiotes ; cas du microbiote acquis) ; Chez certains animaux, les comportements acquis peuvent être transmis d’une génération à l’autre et constituer une source de diversité : ainsi du chant des oiseaux, de l’utilisation d’outils dans des populations animales, de la culture notamment dans les sociétés humaines. Ces traits sont transmis entre contemporains et de génération en génération, et subissent une évolution (apparition de nouveaux traits, qui peuvent être sélectionnés, contre-sélectionnés ou perdus par hasard). |
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Notions fondamentales | Hérédité non fondée sur l’ADN, transmission et évolution culturelles | |
Objectifs |
Il s’agit de comprendre, en s’appuyant sur des exemples variés dans le monde vivant, que la diversification des êtres vivants n’est pas toujours liée à une diversification génétique ou à une transmission d'ADN. |
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Capacités |
Étudier un exemple de diversification du vivant sans modification du génome. Extraire, organiser et exploiter des informations pour : - appréhender la notion de phénotype étendu ; |
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Précisions | Un traitement exhaustif des mécanismes possibles n’est pas attendu. |
B. A la recherche du passé géologique de notre planète
B1. Le temps et les roches
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
La chronologie relative Les relations géométriques (superposition, recoupement, inclusion) permettent de reconstituer la chronologie relative de structures ou d’événements géologiques de différentes natures et à différentes échelles d’observation. Les associations de fossiles stratigraphiques, fossiles ayant évolué rapidement et présentant une grande extension géographique, sont utilisées pour caractériser des intervalles de temps. L’identification d’associations fossiles identiques dans des régions géographiquement éloignées permet l’établissement de corrélations temporelles entre formations. Les coupures dans les temps géologiques sont établies sur des critères paléontologiques : l’apparition ou la disparition de groupes fossiles. La superposition des intervalles de temps, limités par des coupures d’ordres différents (ères, périodes, étages), aboutit à l’échelle stratigraphique. La chronologie absolue La désintégration radioactive est un phénomène continu et irréversible ; la demi-vie d’un élément radioactif est caractéristique de cet élément. La quantification de l’élément père radioactif et de l’élément fils radiogénique permet de déterminer l’âge des minéraux constitutifs d’une roche. Différents chronomètres sont classiquement utilisés en géologie. Ils se distinguent par la période de l’élément père. Le choix du chronomètre dépend de l’âge supposé de l’objet à dater, qui peut être appréhendé par chronologie relative. Les datations sont effectuées sur des roches magmatiques ou métamorphiques, en utilisant les roches totales ou leurs minéraux isolés. L’âge obtenu est celui de la fermeture du système considéré (minéral ou roche). Cette fermeture |
Comprendre et enseigner la datation relative Datation relative des ophiolites du Queyras
La datation isotopique, comprendre et enseigner Datation d'un hominidé "Orrorin" par la méthode potassium/argon |
Notions fondamentales | chronologie, principes de datations relative et absolue, fossiles stratigraphiques, chronomètres | |
Objectifs |
Les élèves appréhendent les méthodes du géologue pour construire une chronologie des objets étudiés. Ils comprennent la pertinence des méthodes employées en fonction du contexte géologique et identifient les limites d’utilisation des différentes stratégies de datation. Ils approfondissent les méthodes qu’ils ont acquises dans les classes précédentes, notamment l’exploitation des supports pétrographiques (échantillons, lames minces) et cartographiques. Ils font un nouvel usage de la carte de France au 1/106, articulé sur les données chronologiques. |
Carte géologique de France au 1/106 |
Capacités |
Utiliser les relations géométriques pour établir une succession chronologique d’événements à partir d’observations à différentes échelles et sur différents objets (lames minces observées au microscope, affleurements, cartes géologiques). Observer une succession d’associations fossiles différentes dans une formation géologique et comprendre comment est construite une coupure stratigraphique (par exemple par l’étude des successions d’ammonites, de trilobites ou de foraminifères). Comprendre les modalités de construction de l’échelle stratigraphique ; discuter les fondements et la validité des différents niveaux de coupures. Observer les auréoles liées à la désintégration de l’uranium dans les zircons au sein des biotites. Mobiliser les bases physiques de la désintégration radioactive. Identifier les caractéristiques (demi-vie ; distribution) de quelques chronomètres reposant sur la décroissance radioactive, couramment utilisés dans la datation absolue : Rb/Sr, K/Ar, U/Pb. Comprendre le lien, à partir d’un exemple, entre les conditions de fermeture du système Extraire des informations à partir de cartes géologiques ; utiliser les apports complémentaires de la chronologie relative et de la chronologie absolue pour reconstituer une histoire géologique. |
Datation relative dans le Cotentin
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Précisions | La connaissance de l’échelle stratigraphique internationale n’est pas attendue. On se limite en chronologie absolue à l’étude des roches magmatiques pour laquelle la fermeture du système est due à l’abaissement de la température au-delà d’un certain seuil. L’étude des principes physiques de la désintégration des éléments radioactifs servant aux datations et les développements mathématiques permettant de déterminer l’âge des roches ne sont pas exigibles. |
B2. Les traces du passé mouvementé de la Terre
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Des domaines continentaux révélant des âges variés Les continents associent des domaines d’âges différents. Ils portent des reliquats d’anciennes chaînes de montagnes (ou ceintures orogéniques) issues de cycles orogéniques successifs. La recherche d’océans disparus Les ophiolites sont des roches de la lithosphère océanique. La présence de complexes ophiolitiques formant des sutures au sein des chaînes de montagnes témoigne de la fermeture de domaines océaniques, suivie de la collision de blocs continentaux par convergence de plaques lithosphériques. L’émergence d’ophiolites résulte de phénomènes d’obduction ou de subduction, suivis d’une exhumation. Les marques de la fragmentation continentale et de l’ouverture océanique Les marges passives bordant un océan portent des marques de distension (failles normales et blocs basculés) qui témoignent de la fragmentation initiale avant l’accrétion océanique. Les stades initiaux de la fragmentation continentale correspondent aux rifts continentaux. La dynamique de la lithosphère détermine ainsi différentes périodes paléogéographiques, avec des périodes de réunion de blocs continentaux, liées à des collisions orogéniques, et des périodes de fragmentation conduisant à la mise en place de nouvelles dorsales. |
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Capacités |
Observer la carte géologique mondiale afin d’identifier quelques ceintures orogéniques. Recenser et organiser les informations chronologiques sur les formations magmatiques et Recenser, extraire et organiser des données de terrain ou cartographiques pour argumenter : - sur l’origine océanique d’un complexe ophiolitique (données pétrographiques et minéralogiques) ; Établir des corrélations entre la composition minéralogique d’une roche et les différentes conditions de pression et de température, déterminées par les contextes de subduction. Recenser, organiser et exploiter des données (sismiques, tectoniques, sédimentaires) : - relatives à des marges passives divergentes ; |
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Notions fondamentales | cycle orogénique, ophiolites, paléogéographie. | |
Objectifs | Les élèves mobilisent leurs acquis de la classe de première sur la tectonique globale actuelle (notamment les marqueurs de collision ou d’extension) pour reconstituer l’histoire géologique de la Terre et notamment sa paléogéographie. | |
Précisions | L’étude de la diversité des ophiolites n’est pas au programme. L’exhumation des ophiolites subduites est mentionnée comme un fait mais n’est pas expliquée. Aucune notion relative à l’isostasie n’est exigée. |
THEME 2. Enjeux contemporains de la planète
A. De la plante sauvage à la plante domestiquée
A1. L'organisation fonctionnelle des plantes à fleurs
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Par diverses caractéristiques, les plantes terrestres montrent une capacité d’adaptation à la vie fixée à l’interface sol/atmosphère, dans des environnements variables. Les plantes développent de grandes surfaces d’échange, aériennes d’une part (optimisation de l’exposition à la lumière, source d’énergie, transferts de gaz) et souterraines d’autre part (absorption d’eau et d’ions du sol facilitée le plus souvent par des symbioses, notamment les mycorhizes). Des tissus conducteurs canalisent les circulations de matière dans la plante, notamment entre les lieux d’approvisionnement en matière minérale, les lieux de synthèse organique et les lieux de stockage. |
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Notions fondamentales | organisation générale d’une plante angiosperme : tige, racine, feuille, stomates, vaisseaux conducteurs ; méristème ; multiplication et élongation, organogenèse | |
Objectifs |
Il s’agit d’aboutir à une compréhension globale de la plante, de ses différents organes et de leurs fonctions. Un schéma fonctionnel synthétique permet de présenter les notions à retenir. |
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Capacités |
Conduire l’étude morphologique simple d’une plante commune mettant en lien structure et fonction. Estimer (ordre de grandeur) les surfaces d’échange d’une plante par rapport à sa masse ou son volume. Mettre en œuvre un protocole expérimental de localisation des zones d’élongation au niveau des parties aériennes ou souterraines. Étudier les surfaces d’échange des mycorhizes, associations symbiotiques entre champignons et racines de plantes, déjà observées en classe de première. Réaliser et observer des coupes dans des organes végétaux afin de repérer les grands types de tissus conducteurs (phloème, xylème). Étudier et/ou réaliser les expériences historiques sur l’action de l’auxine dans la croissance racinaire ou caulinaire. Établir et mettre en œuvre des protocoles montrant l’influence des conditions de milieu (lumière, gravité, vent) sur le développement de la plante. |
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Précisions | L’étude s’appuie uniquement sur l’observation d'une plante en tant qu’organisme. La connaissance de l’anatomie végétale se limite au repérage du phloème, du xylème ainsi qu’à l'indication de leurs rôles – sans mécanisme – dans les échanges entre organes de la plante. La différenciation cellulaire se limite à l’identification de cellules différenciées. La connaissance des mécanismes de la différenciation cellulaire n’est pas attendue, pas plus que l’étude de la diversité et du mode d’action des hormones végétales. |
A2. La plante productrice de matière organique
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Les parties aériennes de la plante sont les lieux de production de matière organique par photosynthèse.Captée par les pigments chlorophylliens au niveau du chloroplaste, l’énergie lumineuse est convertie en énergie chimique par la photolyse de l’eau, avec libération d’O2 et réduction du CO2 aboutissant à la - la croissance et le port de la plante (cellulose, lignine) ; |
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Notions fondamentales |
chloroplaste, pigments chlorophylliens, photolyse de l’eau, réduction du CO2, sève brute et sève élaborée, diversité chimique dans la plante |
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Objectifs |
On s’intéresse ici avant tout au bilan et aux produits de la photosynthèse, à leur diversité et à leur fonction dans les plantes. Les mécanismes moléculaires de la photosynthèse ne sont pas étudiés, pas plus que le détail des formules biochimiques. |
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Capacités |
Étudier et/ou mettre en œuvre des expériences historiques sur laphotosynthèse. Réaliser et observer des coupes dans des organes végétaux pour repérer une diversité de métabolites. Mettre en évidence expérimentalement la présence d’amidon dans les chloroplastes et les amyloplastes de réserve dans des organes spécialisés (graine, fruit, tubercules …). Mettre en œuvre une coloration afin d’identifier la lignine et la cellulose et d’analyser leur distribution. Réaliser une chromatographie de pigments végétaux. Extraire, organiser et exploiter des informations sur les effets antiphytophages, antibactériens ou antioxydants des tanins. |
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Précisions | Les réductions d’autres substances minérales dans le chloroplaste ne sont pas exigibles. On n’attend pas ici une étude expérimentale des processus moléculaires de la photosynthèse, étude que l’on réserve aux produits de la photosynthèse. |
A3. Reproduction de la plante entre vie fixée et mobilité
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Les plantes ont deux modalités de reproduction : sexuée et asexuée.La reproduction asexuée repose sur la totipotence des cellules végétales et les capacités de croissance indéfinie des plantes, à partir de presque n’importe quelle partie du végétal (tiges, racines, feuilles). La reproduction sexuée est assurée chez les Angiospermes par la fleur où se trouvent les gamètes femelles, au sein du pistil, et les grains de pollen, portés par les étamines, vecteurs des gamètes mâles. Chez certaines espèces, la fécondation des gamètes femelles par les gamètes mâles de la même fleur est possible, voire obligatoire. Dans les autres cas, elle est rendue Dans une majorité de cas, la pollinisation repose sur une collaboration entre plante et pollinisateur en relation avec la structure florale ; le vent peut aussi transporter le pollen. À l’issue de la fécondation, la fleur qui porte des ovules se transforme en un fruit qui renferme des La dispersion des graines est une étape de mobilité dans la reproduction de la plante. Elle repose sur un mutualisme animal disperseur / plante et sur des agents physiques (vent, eau) ou des dispositifs spécifiques à la plante. |
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Notions fondamentales | totipotence ; clonage ; fleur : pistil, ovule végétal, étamine, pollen ; fruit ; graine ; pollinisation et dissémination par le vent ou les animaux ; coévolution | |
Objectifs | Il s’agit de présenter les éléments fondamentaux de la reproduction asexuée et sexuée des plantes angiospermes. L’étude de la fleur puis de la graine est opportunément liée à celle de la plante domestiquée. | |
Capacités |
Mettre en œuvre un protocole de reproduction asexuée (bouturage, marcottage) ou étudier la régénération des petits fragments tissulaires en laboratoire. Réaliser la dissection d’une fleur entomogame pour mettre en lien structure et fonction. Mettre en évidence, dans l’analyse fonctionnelle d’une fleur, les relations entre une plante et un animal pollinisateur, et leurs éventuelles implications évolutives (coévolution). Mettre en œuvre un protocole de sciences participatives sur les relations plantes/polinisateurs. Mettre en évidence les réserves de la graine et interpréter des expériences historiques sur la germination montrant la mobilisation des réserves de la graine. Mettre en évidence les relations entre une plante et un animal disséminateur de graines. |
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Précisions | L’étude de la reproduction sexuée se limite à l’examen du rapprochement des gamètes à l’origine de nouveaux organismes. Sont hors programme : la structure du grain de pollen, sa formation, les mécanismes de la double fécondation, les détails des mécanismes d’incompatibilité et les mécanismes de formation de la graine ou du fruit. |
A4. La domestication des plantes
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Les pratiques culturales (par exemple pour la production de graines) constituent un enjeu majeur pour nourrir l’humanité. La sélection (empirique ou programmée) exercée par l’être humain sur les plantes cultivées au cours des siècles a retenu des caractéristiques différentes de celles qui étaient favorables à leurs ancêtres sauvages. Cette sélection s’est opérée au cours de l’établissement d’une relation mutualiste entre plantes et êtres humains. Aujourd’hui, de nombreuses techniques favorisent la création de plus en plus rapide de nouvelles variétés végétales (par hybridation, par utilisation des biotechnologies, etc.). La production de semences commerciales est devenue une activité spécialisée. Une espèce cultivée présente souvent de nombreuses variétés (forme de biodiversité). Cette diversité résulte de mutations dans des gènes particuliers. L’étude des génomes montre un appauvrissement global de la diversité allélique lors de la domestication. La perte de certaines caractéristiques des plantes sauvages (comme des défenses chimiques ou des capacités de dissémination) et l’extension de leur culture favorisent le développement des maladies infectieuses végétales. Ces fragilités doivent être compensées par des pratiques culturales spécifiques. L’exploitation des ressources génétiques (historiques ou sauvages si elles existent) permet d’envisager de nouvelles méthodes de cultures (réduction de l’usage des intrants, limitation des ravageurs par lutte biologique). La domestication des plantes, menée dans différentes régions du monde, a eu des conséquences importantes dans l’histoire des populations humaines. Elle a contribué à la sélection de caractères génétiques humains spécifiques. |
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Notions fondamentales | plante sauvage, plante domestiquée, diversité génétique, sélection artificielle, coévolution, évolution culturelle | |
Objectifs |
les élèves comprennent comment l’humanité a domestiqué des espèces végétales variées afin d’optimiser leurs caractéristiques (rendement, facilité de récolte, etc.) au détriment de leur diversité génétique initiale et de leur capacité à se reproduire sans l’intervention humaine. De manière réciproque, les élèves comprennent que la domestication végétale a aussi eu une influence sur l’humanité en étudiant un exemple où l’évolution culturelle du régime alimentaire a entraîné une évolution biologique de populations humaines. |
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Capacités |
Comparer une plante cultivée et des populations naturelles voisines présentant un phénotype sauvage. Identifier la diversité biologique de certaines plantes cultivées (tomate, chou, pomme de terre par exemple). Comprendre les enjeux de société relatifs à la production des semences. Conduire un projet pour suivre une culture de semences commerciales sur plusieurs générations, en prévoyant un protocole de comparaison des productions obtenues. Identifier des caractères favorisés par la domestication (taille, rendement de croissance, nombre des graines, précocité, déhiscence, couleur, etc.). Recenser, extraire et organiser des informations sur des exemples d’utilisation de biotechnologies pour créer de nouvelles variétés : transgénèse,édition génomique, etc. Recenser, extraire et exploiter des informations concernant des mécanismes protecteurs chez une plante sauvage (production de cuticules, de toxines, d’épines, etc.) et les comparer à ceux d’une plante cultivée. Recenser, extraire et exploiter des informations relatives aux risques induits par l’homogénéisation génétique des populations végétales (sensibilité aux maladies : crise de la pomme de terre en Irlande, conséquence d’une infection virale chez la banane, etc.). Analyser des informations sur la quantité d’amylase salivaire ou sur les gènes de synthèse des omégas 3 dans les populations humaines et établir le lien entre ces éléments et le régime alimentaire de ces populations. |
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Précisions | Il s’agit de distinguer différentes modalités d’action humaine sur le génome des plantes cultivées. Des plantes alimentaires sont étudiées comme exemples, sans visée d’exhaustivité. |
B. Les climats de la Terre: Comprendre le passé pour agir aujourd'hui et demain
B1. Reconstituer et comprendre les variations climatiques passées
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
D’environ 1°C en 150 ans, le réchauffement climatique observé au début du XXIe siècle est corrélé à la perturbation du cycle biogéochimique du carbone par l’émission de gaz à effet de serre liée aux activités humaines. Les rapports isotopiques montrent des variations cycliques coïncidant avec des variations périodiques des paramètres orbitaux de la Terre. Celles-ci ont modifié la puissance solaire reçue et ont été accompagnées de boucles de rétroactions positives et négatives (albédo lié à l’asymétrie des masses continentales dans les deux hémisphères, solubilité océanique du CO2) ; elles sont à Globalement, à l’échelle du Cénozoïque, et depuis 30 millions d’années, les indices géochimiques des |
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Notions fondamentales | effet de serre, gaz à effet de serre, cycle du carbone, cycles de Milankovitch, albédo, principe d’actualisme, rapports isotopiques (δ18O), tectonique des plaques, circulation océanique | |
Objectifs |
Pour comprendre les variations climatiques, l’élève identifie les méthodes de mesure les plus adéquates, comprend les mécanismes potentiellement responsables de ces évolutions et acquiert une idée générale de l’amplitude thermique des variations climatiques reconstruites depuis le début du Paléozoïque. Au terme de son étude, il est capable de formuler des hypothèses explicatives sur les spécificités du réchauffement climatique à la lueur de ses connaissances des climats passés. Il exerce un regard critique sur tous les biais d’interprétation pouvant affecter la compréhension de systèmes complexes impliquant de nombreux phénomènes. |
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Capacités |
Mettre en évidence l’amplitude et la période des variations climatiques étudiées à partir d’une convergence d’indices. Mobiliser les connaissances acquises sur les conséquences des activités humaines sur l’effet de serre et sur le cycle du carbone.
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Précisions | La distinction entre climat et météorologie, le mécanisme de l’effet de serre, le cycle biochimique du carbone et l’étude du réchauffement climatique ont été précédemment abordés (collège, enseignement scientifique, enseignement de spécialité). Ces notions ne sont pas redéveloppées en enseignement de spécialité mais les acquis sont attendus. Selon les exemples de variations climatiques étudiés, il convient que les élèves soient capables de réutiliser les outils connus et de mobiliser les connaissances qu’ils ont auparavant acquises. De même, d’autres exemples de variations climatiques ou de mécanismes associés peuvent être évoqués mais ne sont pas des attendus. |
B2. Comprendre les conséquences du réchauffement climatique et les possibilités d'action
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Un effort de recherche scientifique majeur est mené depuis quelques dizaines d’années pour élaborer un modèle robuste sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences, et pour définir les actions qui peuvent être conduites pour y faire face. L’augmentation de la concentration en CO2 favorise la production de biomasse, mais des difficultés peuvent résulter de la faible disponibilité des terres agricoles suite à la désertification ou à la montée du niveau marin, à la diffusion de pathogènes, à l’évolution de la qualité des sols et des apports en eau). |
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Notions fondamentales | élaboration du consensus scientifique, stratégies d’atténuation et d’adaptation | |
Objectifs |
Plusieurs éléments de cette partie sont abordés en enseignement scientifique de la classe terminale. Ils sont mobilisés ici comme outils d’analyse. Il ne s’agit pas de réaliser un catalogue des conséquences du réchauffement climatique ni des actions d’atténuation et d’adaptation possibles. À partir d’un nombre réduit d’exemples, il s’agit de réinvestir les connaissances et outils vus précédemment pour comprendre un problème donné, à partir d’un corpus d’informations fournies. On veille à une complémentarité avec ce qui est développé en enseignement scientifique. On cherche aussi, dans la mesure du possible, à favoriser une démarche de projet en étudiant un exemple de manière approfondie, en insistant sur les méthodes d’études, d’évaluation et de synthèse (revues systématiques, méta-analyses). |
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Capacités |
Montrer comment le travail des scientifiques permet de disposer de modèles et d’arguments qui peuvent orienter les décisions publiques. |
COP simulation des conférences sur le changement climatique |
Précisions | Une connaissance détaillée des différentes stratégies d’atténuation et d’adaptation n’est pas attendue. |
THEME 3. Corps humain et santé
A. Comportements, mouvement et système nerveux
A1. Les réflexes
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Les réflexes mettent en jeu différents éléments qui constituent l’arc-réflexe. |
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Notions fondamentales | éléments fonctionnels de l’arc- réflexe ; muscles antagonistes ; caractéristiques structurales et fonctionnelles du neurone ; éléments structurels des synapses neuro-neuronale et neuromusculaire ; codage électrique en fréquence ; codage biochimique en concentration | |
Capacités |
- Mettre en évidence les éléments de l’arc-réflexe à partir de matériels variés (enregistrements, logiciels de simulation). |
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Précisions |
Il s’agit de choisir un réflexe impliquant peu de neurones, comme le réflexe myotatique. Concernant le potentiel d’action, les mécanismes liés au fonctionnement des canaux voltage-dépendants ne sont pas au programme. Le fonctionnement des canaux calciques dans la cellule musculaire n’est pas détaillé. |
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A2. Cerveau et mouvement volontaire et A3. Le cerveau, un organe fragile à préserver
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Le cerveau est composé de neurones et de cellules gliales assurant le bon fonctionnement de l’ensemble.L’exploration du cortex cérébral permet de situer les aires motrices spécialisées à l’origine des mouvements volontaires. Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui « descendent » dans la moelle jusqu’aux neurones- moteurs. Le corps cellulaire du neurone-moteur reçoit des informations diverses qu’il intègre sous la forme d'un message moteur unique et chaque fibre musculaire reçoit le message d’un seul neurone moteur. Les aires corticales communiquent entre elles par des voies neuronales où se propagent des potentiels |
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Notions fondamentales | intégration par le neurone moteur, sommation temporelle et spatiale, aire motrice, plasticité cérébrale, neurotransmetteur, molécules exogènes | |
Objectifs |
En s’appuyant sur l’exploitation d’images cérébrales simples, il s’agit de montrer l’existence d’une commande corticale du mouvement. |
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Capacités |
- Observer au microscope des coupes de système nerveux central et/ou extraire, exploiter desinformations sur le rôle des cellules gliales. - Utiliser un logiciel de visualisation et/ou extraire et exploiter des informations, notamment à partir d’IRMf, afin de caractériser les aires motrices cérébrales. - Recenser, extraire et exploiter des informations permettant de : - Extraire des informations pour comprendre certains comportements addictifs face à des molécules exogènes. - Utiliser un logiciel de modélisation et visualisation moléculaire pour comparer neurotransmetteurs et molécules exogènes. |
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Précisions | L’étude de la cellule spécialisée, menée en classe de seconde, est réinvestie dans le cadre de l’examen des neurones (forme, cytosquelette, vésicules …). Un seul exemple de dysfonctionnement du système nerveux est traité. Le système de récompense, découvert en classe de seconde, peut être réinvesti lors de l’étude de certaines addictions. |
B. Produire le mouvement: contraction musculaire et apport d'énergie
B1. La cellule musculaire: une structure spécialisée permettant son propre raccourcissement
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Le muscle strié est un ensemble de cellules musculaires dites striées, organisées en faisceaux musculaires. Le raccourcissement et l’épaississement des muscles lors de la contraction musculaire permettent le mouvement relatif des deux os auxquels ils sont reliés par des tendons. |
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Notions fondamentales | fonctionnement musculaire, contraction, relâchement, ATP | |
Capacités |
- Réaliser et/ou observer au microscope optique et au microscope électronique des préparations de cellules musculaires striées, pour enrichir la notion de cellule eucaryote spécialisée. - Manipuler, modéliser, recenser, extraire et organiser des informations et/ou manipuler (dissections, maquettes, etc.) pour comprendre le fonctionnement du système musculo-articulaire. - Utiliser un logiciel de modélisation moléculaire pour observer le pivotement des têtes de myosine. - Remobiliser les acquis sur la matrice extracellulaire à travers l’exemple d’une myopathie. |
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Précisions | Les mécanismes moléculaires de la contraction musculaire (complexe actine- myosine) sont principalement abordés pour introduire le besoin d’énergie à l’origine du mouvement. On se limite au muscle strié squelettique. Les interactions moléculaires entre troponine et tropomyosine ne sont pas attendues. L’étude exhaustive d’une myopathie n’a pas à être effectuée ; il s’agit plutôt de mobiliser les acquis de la classe de seconde sur la matrice extra-cellulaire et ceux de la classe de première sur les mutations à l’origine de myopathies. |
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B2. L'origine de l'ATP nécessaire à la contraction de la cellule musculaire
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
L’énergie est apportée sous forme de molécules d’ATP à toutes les cellules. Il n’y a pas de stockage de l’ATP, cette molécule est produite par les cellules à partir de matière organique, notamment le glucose. |
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Notions fondamentales | respiration cellulaire, glycolyse, cycle de Krebs, fermentation lactique, rendement, produits dopants | |
Capacités |
Réaliser des expérimentations assistées par ordinateur (ExAO) : respiration cellulaire et/ou fermentation. |
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Précisions | Un schéma global de l’organisme récapitule les flux des gaz respiratoires et les échanges de nutriments. On précise l’intérêt pour le métabolisme d’une bonne oxygénation durant l’effort physique ainsi que le rôle de la récupération physique. Un seul exemple, au choix du professeur, est choisi pour aborder les produits dopants. |
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B3. Le contrôle des flux de glucose, source essentielle d'énergie des cellules musculaires
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Les cellules musculaires ont besoin de nutriments, principalement de glucose et de dioxygène, puisés dans le sang. |
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Notions fondamentales | hormones hyper et hypo glycémiantes, système de régulation, organisation fonctionnelle du pancréas endocrine, récepteurs à insuline et à glucagon, diabète insulinodépendant ou non insulinodépendant | |
Capacités |
- Comparer la consommation de glucose par l’organisme au repos et celles en activité musculaire, en période postprandiale et à jeun. - Réaliser un protocole expérimental en se fondant sur une démarche historique (par exemple expérience dite du foie lavé). - Observer des coupes histologiques de pancréas sain et de pancréas diabétique. |
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Précisions | L’étude de la régulation de la glycémie par l’insuline et le glucagon permet de mobiliser des acquis de la classe de seconde dans le cadre de l’examen d’un système de régulation hormonale et des flux de matière entre cellules d’un organisme pluricellulaire. Les acquis du collège sur l’alimentation sont mobilisés. Les autres mécanismes de régulation de la glycémie ne sont pas attendus. On précise à cette occasion l’origine de certains diabètes (absence de sécrétion d’insuline ou/et insulino résistance) et la nécessité d’une reconnaissance entre hormones et récepteurs. La connaissance de la diversité des facteurs impliqués dans le déclenchement des diabètes n’est pas attendue. |
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C. Comportement et stress: vers une vision intégrée de l'organisme
C1. L'adaptabilité de l'organisme
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Face aux perturbations de son environnement, l’être humain dispose de réponses adaptatives impliquant le système nerveux et lui permettant de produire des comportements appropriés. Le stress aigu désigne ces réponses face aux agents stresseurs. |
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Notions fondamentales | stress aigu, agents stresseurs, axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien, CRH, adrénaline, cortisol, rétrocontrôle, système limbique (amygdale, hippocampe), résilience, adaptabilité, système complexe | |
Objectifs | Il s’agit d’aborder le système nerveux de manière intégrée, en lien avec les autres systèmes biologiques. C’est l’occasion aussi de construire une boucle de régulation neuro-hormonale complète. | |
Capacités |
- Recenser, extraire et exploiter des informations pour visualiser la libération différenciée dans le - Interpréter des données d’imagerie médicale et/ou d’électrophysiologie sur l’activité neuronale de certaines zones cérébrales en réponse à des agents stresseurs. - Observer des coupes histologiques de glande surrénale. - Extraire et organiser des informations pour schématiser la boucle de régulation neuro- hormonale. - Positionner sur un schéma bilan les interactions entre les trois systèmes nerveux, endocrinien, immunitaire. - Utiliser un modèle pour expliquer la notion de boucle de régulation neurohormonale et la notion de résilience. |
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Précisions |
Les élèves distinguent la notion d’adaptation évolutive de celle d’adaptabilité physiologique (impliquant un ensemble de réponses adaptatives de l’individu à des variations locales de son environnement). On ne détaille pas les mécanismes expliquant l’effet inhibiteur du cortisol sur le système immunitaire. Dans l’étude des dimensions multiples et liées du stress, on évoque le fait que de nombreux facteurs peuvent intervenir (psychologiques, sociaux, émotionnels, génétiques) dans la réponse physiologique de l’individu. Sans chercher à développer ces facteurs, il s’agit de sensibiliser au fait que les variations interindividuelles peuvent avoir des origines multiples. |
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C2. L'organisme débordé dans ses capacités d'adaptation
Programme | Ressources ACCES | |
Connaissances |
Si les agents stresseurs sont trop intenses ou si leur action dure, les mécanismes physiologiques sont débordés et le système se dérègle. C’est le stresschronique. |
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Notions fondamentales |
stress chronique, système limbique (amygdale, hippocampe), cortex préfrontal, plasticité du système nerveux, résilience |
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Objectifs |
Après avoir montré la robustesse du système nerveux dans le cas du stress aigu, on aborde ici sa fragilité, dans le cas du stress chronique ; il s’agit de montrer que l’adaptabilité d’un système complexe peut être débordée. |
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Capacités |
- Interpréter des données cliniques et expérimentales montrant les effets du stress chronique sur lastructuration des voies neuronales. - Interpréter des données médicales et d’imagerie montrant les effets possibles du CRH sur l’amygdale et l’hippocampe à long terme. - Recenser et exploiter des informations sur le mode d’action des benzodiazépines pour montrer leur activation des récepteurs à GABA (un neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux) et leur effet myorelaxant et anxiolytique. - Utiliser un logiciel de modélisation moléculaire pour illustrer la complémentarité entre une molécule et son récepteur. - Concevoir et/ou mettre en œuvre une démarche de projet visant à élaborer un protocole pour tester l’effet de certaines pratiques alternatives (ex : mouvements respiratoires) à court ou long terme, en analyser les limites et comparer à un corpus de données scientifiques. |
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Précisions | On sensibilise les élèves aux risques liés à la prise sans contrôle médical de médicaments agissant sur le système nerveux, et on présente l’existence d’alternatives non médicamenteuses (pratiques favorisant le sommeil, le contrôle de la respiration et la détente musculaire) permettant une meilleure gestion du stress, utiles par exemple dans le cadre de vie quotidienne d’un lycéen (examens …). |
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