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sélection naturelle

Par Claire Casnin Dernière modification 08/07/2016 10:06
L'étude de la fréquence des allèles dans une population actuelle montre que la tolérance au lactose est plus fréquente chez les éleveurs que chez les agriculteurs. On peut modéliser la proportion des génotypes dans la population sur plusieurs générations avec le logiciel NetBioDyn

L'étude de la tolérance au lactose dans une population actuelle d'Asie centrale permet de lier les fréquences allèliques au mode d'alimentation.

des tests sont pratiqués  sur les populations pour déterminer les phénotypes et génotypes des individus.

Les individus tolérants sont plus nombreux dans la population pratiquant l'élevage que dans la population d'agriculteurs.

Dans les deux populations, des individus tolérants hétérozygotes existent.

On peut modèliser ces populations en partant de l'hypothèse que la pratique de l'élevage confère un avantage aux tolérants au lactose en période de disette. Ils pourront continuer à consommer du lait à l'âge adulte et auront donc plus de chance de se reproduire et transmettre leurs allèles que les intolérants.

 

Utilisation du logiciel netbiodyn

pour modèliser le devenir d'un individu muté dans une population d'intolérants au lactose dans deux conditions ;

         pratique d'un élevage entrainant une sélection naturelle des individus tolérants

         pratique d'une agriculture ne donnant aucun avantage aux individus porteurs de la mutation.

 

Choix des données :

Renseigner les entités : I allèle normal  et  T allèle muté conférant la tolérance

II pour intolérants homozygotes

IT pour les tolérants hétérozygotes

TT pour les tolérants homozygotes;

renseigner les comportements  : on prévoit tous les croisements possibles entre individus et on suppose un accroissement de la population

1   II+II=>II+II+II+II

2   II+IT=>II+II+IT+IT

3   IT+IT=>II+IT+IT+TT

4   II+TT=>IT+IT+IT+IT

5   IT+TT=>IT+IT+TT+TT

6   TT+TT=>TT+TT+TT+TT

On part d'une population réduite : un "spay" d'individus II (voire moins) et un "point" pour un individu IT nouvellement muté.

Dans une première simulation, on donne une demie vie identique à chaque entité. Aucune séléction naturelle n'a lieu.

Dans une deuxième simulation, on diminue de moitié la demie vie des individus intolérants. La sélection naturelle favorise les individus tolérants.

On lance plusieurs fois les simulations et on note le nombre final de chaque entité au bout de 300 générations. Si on considère qu'une gégénration humaine dure en moyenne 20 ans, cela nous donne un temps de 6000 ans.

On compare ces résultats dans les deux sortes de simulations.

On contate que dans le cas d'une sélection naturelle positive des tolérants, ils atteignent un nombre important dans la population finale. Cependant, il est rare de les voir dominer comme c'est le cas dans les populations actuelles d'Europe. L'avantage sélectif apporté par la mutation a été très important puisque la mutation s'est répandue extrèmement rapidement. On estime que la mutation est apparue chez un individu caucasien entre 10000 et 5000 ans avant JC.