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Pour aller plus loin : cDC résidentes et migratoires

Par Sylvie Fanfano Dernière modification 16/02/2024 15:14

 

Les cDC résidentes des organes lymphoïdes.

Il en existe deux grands types aux fonctions distinctes que l’on retrouve aussi bien chez les souris que chez l’homme, même si leurs marqueurs phénotypiques diffèrent selon l’espèce. Le premier type de cDC résidentes des organes lymphoïdes porte le marqueur CD8a chez la souris et le marqueur BDCA3 (blood dendritic cell antigen 3) chez l’homme. Ces DC stimulent préférentiellement la différenciation des lymphocytes T CD8+ en lymphocytes T cytotoxiques (CTL). Ces DC sont aussi capables d’endocyter des cellules du soi rendues nécrotiques ou apoptotiques par une infection, un stress métabolique ou une transformation tumorale.

L’autre type de cDC résidentes porte le marqueur murin CD11b et stimule préférentiellement les LT CD4+. Leurs homologues humains porteraient le marqueur BDCA1.

Les cDC migratoires.

Dans la peau on trouve des DC au niveau de l’épiderme et du derme. Les cellules de Langerhans sont localisées dans l’épiderme où elles détectent la présence de pathogènes pénétrant par voie cutanée. Elles sont identifiables chez la souris et l’homme par l’expression de la lectine appelée langérine (CD207) et de molécules d’adhérence permettant leur contact avec les kératinocytes. Plusieurs sous-populations de DC sont présentes dans le derme. Au niveau de l’intestin existent aussi d’autres sous-populations de cDC.

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