Comparaison des résultats de deux simulations en mode Qflux (avec et sans collecte du comportement de l'océan)
Il s'agit ici de comparer les résultats obtenus lors de deux simulations intégrant des projections en gaz à effet de serre (scénario B1) en mode Qflux (Mixed Layer Ocean). L'une d'elle a été précédée d'une collecte préalable du comportement de l'océan et l'autre non. Elles ne se distinguent qu'à ce niveau, puisque le même fichier GCM restart file a été utilisé, à savoir NOV1960.rsf.Modern_DeepOcean.
Les graphes ci-dessous présentent les projections de la température moyenne de l'air pour les deux simulations en mode Qflux aux niveaux global, continental, océanique et au niveau des glaces de mer. Les résultats obtenus avec le mode Mixed Layer + Deep ocean et en utilisant le même fichier GCM restart file ont été indiqués en guise de comparaison.
On constatera que même si les températures suivent la même évolution et que les valeurs obtenues sont proches, les résultats ne sont pas strictement identiques entre les deux simulations en mode Qflux. Les écarts sont au maximum de 0,4 °C environ. Ils sont beaucoup plus importants bien sûr avec le mode Mixed layer + Deep Diffusion, hormis au niveau des glaces de mer. On observera également que les températures de surface sont plus élevées lorsqu'il n'y a pas eu de collecte préalable du comportement de l'océan. On fera des conclusions similaires au niveau des températures de surface océaniques (SST).
Les cartes présentées ci-dessous donnent les températures de l'air au niveau géographique pour la période 2091 à 2100 pour les deux simulations en mode Qflux.
Il existe des différences au niveau géographique, mais il y a d'importantes similitudes au niveau de la répartition des températures. Les écarts au niveau des résultats obtenus sont plus aisément repérables sur la carte qui suit. Celle ci donne en effet les différences obtenues au niveau géographique entre la simulation réalisée sans collecte préalable du comportement de l'océan et celle pour laquelle il a été réalisé.
Les écarts peuvent être importants entre les deux simulations au niveau de certaines zones, puisqu'ils peuvent aller jusqu'à 2,23 °C. D'une manière générale, la simulation effectuée sans collecte préalable du comportement de l'océan aboutit à un réchauffement plus important, en particulier au nord de l'Amérique du nord et au niveau du pôle nord.
Les graphes ci-dessous fournissent les projections obtenues pour les mêmes simulations au niveau des précipitations.
Les écarts obtenus entre les deux simulations réalisées en mode Qflux sont d'une manière générale peu significatifs. Il y a aussi moins d'écarts avec la simulation effectuée en mode Mixed Layer + Deep diffusion.
Les cartes ci-dessous donnent ces précipitations au niveau géographique pour la période 2091-2100.
Il y a peu d'écarts au niveau de la répartition géographique des précipitations. Comme on peut le constater sur la carte ci dessous qui présente les différences entre les deux simulations, elles se situent principalement au niveau de la zone intertropicale.
En conclusion, on peut dire que les modifications climatiques sont proches pour les deux simulations en mode Qflux, avec et sans collecte préalable du comportement de l'océan. Il peut y avoir néanmoins des écarts plus ou moins importants selon les indicateurs. La collecte du comportement de l'océan compliquant l'utilisation d'EdGCM, on peut choisir de ne pas l'effectuer. Il sera alors important de faire ce choix pour toutes les simulations effectuées afin de ne pas fausser les comparaisons.