Estimer la vitesse de dissémination d'un polluant par un courant océanique profond (démarche illustrée)
Mise à jour : 14/08/2001
Démarche proposée par Thierry Lhuillier, Lycée Claude de France, Romorantin
Relue par Laurent Mémery, LODYC, CNRS
De manière simplifié, nous allons présenter les résultats de l'activité 2 présentée dans la rubrique démarche.
Estimation du temps de ventilation
Sur la section A6, en cliquant sur le noyau de 1700m de profondeur, On obtient les valeurs correpondant à ce point.
Dans le bandeau gris, on lit :
- CFC11=0,06
- CFC12=0,10
- Température potentielle=4,55
- Salinité=34,975
- Date=mars1994
- Latitude=7.01°N
Ces valeurs permettent d'effectuer le calcul automatique du rapport atmosphérique CFC11/CFC12
A l'aide de ce rapport de 0,1514, on peut à l'aide du graphe ci-dessous connaître la date à laquelle cette eau était en contact avec l'atmosphère.
La date la plus récente à laquelle l'eau a été en contact avec l'atmosphère est 1953.
La date de la campagne océanographique est 1994.
Le temps de ventilation de cette masse d'eau est de 41 ans (1994-1953)
Estimer la vitesse de dissémination des CFC par le courant Nord Atlantique de Fond
En considérant (ce qui est faux) que l'eau est descendue en ligne droite de la mer du groenland à la côte Sud-américaine, la distance parcourue est de 5830 Km. (53° de latitude parcourue en sachant que 10° de latitude correspond approximativement à 1100 Km)
La vitesse de dissémination est alors de 142 Km/an