Estimer la vitesse de dissémination d'un polluant grâce au front Tritium à deux dates différentes (démarches illustrée)
Mise à jour : 14/08/2001
Démarche proposée par T. Lhuillier, Lycée Claude de France, Romorantin
Relue par Laurent Mémery, LODYC - CNRS
Interpréter correctement une section océanographique
Plusieurs clics successifs sur la section (ou sur la carte) permettent aux élèves de se familiariser l'écran ODV:
- localisation géographique (passage du mode section au mode carte)
- la profondeur
- le code couleur (liaison entre échelle de couleur et le bandeau gris d'analyse
Estimer la vitesse de dissémination du tritium.
En 1972, la campagne GEOSECS montre une absence de tritium en profondeur dans la partie Sud de l'Atlantique Nord. On observe un gradient de concentration du sud vers le nord et de l'eau profonde vers la surface. Comme pour les CFC, la source de Tritium pour les eaux profondes se situe en mer du Groenland.
Par soucis de simplification, on peut admettre que le front de pollution correspond à la ligne d'isoconcentration de 1 TU81. Il se situe vers 61°N.
En 1981, la campagne TTO montre une avancée vers le sud de ce front de pollution qui atteint alors 46°N.
Approximativement, 10° de latitude correspond à 1100 Km. Cette progression s'est faite à la vitesse moyenne (et approximative) de 183 Km/an.