Voir un courant océanique profond(démarche illustrée)
Mise à jour : 14/08/2001
Démarche proposée par Thierry Lhuillier, Lycée Claude de France, Romorantin
Relue par Laurent Mémery, LODYC, CNRS
De manière simplifié, nous allons présenter les résultats de l'activité 1 présentée dans la rubrique démarche.
Montrer que l'océan n'est pas une masse d'eau inerte
| Les CFC, présents dans l'air, se dissolvent dans l'eau de surface. On observe très peu de diffusion vers le fond car, dès 500 mètres de profondeur, l'eau ne contient plus de CFC. Ceci est trompeur car à l'ouest de la section, on observe deux noyaux de profondeur contenant un peu de CFC. L'un est positionné vers 1700 m de profondeur, l'autre vers 4000 m. Ces CFC n'ont pas pu diffuser de la surface et proviennent obligatoirement d'un courant profond soit en provenance du Nord, soit en provenance du Sud. |
L'observation des autres sections permet de préciser l'origine de ce courant
Quatre sections sont proposées en liens : deux au Sud, deux au Nord. |
L'origine des deux noyaux est différente. Le noyau observé vers 1700 m provient de la plongée des eaux de la mer du Labrador (section A01W). Le noyau de 4000 m provient lui de la plongée des eaux de la mer du Groenland (section A01E)
La configuration Scatter.cfg donne une vision plus synthétique.
Après avoir chargé la configuration scatter.cfg, un double clic sur la mer du Groenland fait apparaître en rouge les profils de ce point. |
Pour approfondir :
Le même phénomène est observable en mer du Labrador pour l'Eau Nord-Atlantique de fond ainsi qu'en mer de Weddell pour l'Eau Antarctique de fond.