La découverte des groupes sanguins
C'est Richard Lower, médecin britannique, qui en 1665 effectua le premier des transfusions sanguines d'animal à animal.
Mais le premier à transfuser avec succès du sang d'animal à un jeune garçon anémique de 16 ans, deux ans plus tard, fut Jean Denis.
Cependant, les incidents se multiplièrent, et, si la transfusion réussissait parfois, elle ne faisait souvent que précipiter le décès (l'agglutination des hématies du donneur suivie d'une lyse de ces hématies entraînait des troubles métaboliques importants, la destruction des reins,...). Bientôt, les transfusions sanguines furent interdites et n'allaient être reprises que vers la fin du siècle dernier.
Lorsque Karl Landsteiner (1868-1943) commença ses recherches comme assistant à l'Université viennoise de l'hygiène, il se proposa de surmonter ces difficultés. Il avait constaté que, lorsque l'on mélangeait du sang de plusieurs personnes, on observait parfois une agglutination des hématies et parfois non. Il rassembla alors des échantillons de sang de ses collègues et les mélangea deux par deux. C'est ainsi qu'il découvrit l'existence des groupes sanguins, qu'il nomma A, B et O , et il fit connaître les résultats de ses recherches en 1900. Le quatrième groupe sanguin (AB) ne fut découvert que l'année suivante.
Cette découverte permis d'établir une méthode de transfusion sanguine sûre.
En reconnaissance pour ses travaux, Landsteiner fut nommé professeur de pathologie à l'Université de Vienne, mais il ne s'y plut pas, et partit pour les Pays-Bas puis pour l'Institut Rockfeller de New-York. Il découvrit plus tard les groupes sanguins M et N, ainsi que le facteur rhésus, en collaboration avec Phillip Levine. Lansdsteiner reçut le Prix Nobel de médecine en 1930.
lien vers un article de Wikipedia (en anglais) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Blood_transfusion#cite_note-5