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Notion de PRR : récepteurs de l'immunité innée

Par Anne Florimond Dernière modification 16/02/2024 15:14
Une brève sur les récepteurs de l'immunité innée

À l'occasion d'une lésion, des pathogènes peuvent s'introduire dans l'organisme par l'intermédiaire de la peau ou des muqueuses. Différentes cellules de l'immunité innée présentes dans ces tissus, souvent qualifiées de cellules résidentes, reconnaissent ces pathogènes dès leur entrée dans l'organisme. Il s'agit des cellules dendritiques, des macrophages et des mastocytes.

L'identification des pathogènes par ces cellules se fait au moyen de récepteurs qui reconnaissent des motifs moléculaires caractéristiques des micro-organismes. On parle de PRR1 (Pattern Recognition Receptor) pour désigner ces récepteurs cellulaires capables de reconnaître des motifs moléculaires caractéristiques des pathogènes, motifs appelés PAMP (Pathogen Associated Molecular Patterns).

Les PRR sont exprimés par toutes les cellules de l'immunité innée. Certains PRR sont membranaires, d'autres sont cytoplasmiques, ce qui permet un repérage efficace du pathogène.

La reconnaissance d'un PAMP par un PRR peut en particulier :

  • déclencher la phagocytose ;
  • déclencher l'activation de la cellule et la mise en place de mécanismes effecteurs.

 

 1 Le terme de PRR  fut proposé par l'immunologiste Charles Janeway en 1989.

 Rédigé d'après : Eduscol - Compléments scientifiques du programme de TS, Thème 3A

 

Pour aller plus loin : une page scientifique complète sur le rôle des récepteurs de l'immunité innée.