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L'immunité innée : barrières naturelles et réaction inflammatoire

Par Nathalie Davoust-Nataf — Dernière modification 01/03/2021 16:46
Fiche synthétique décrivant le phénomène inflammatoire

L’inflammation a été définie au Ier siècle après JC par un médecin romain nommé Celsus (ou Celse). Celui-ci énonce “le quadrilatère de Celse” décrivant les symptômes accompagnant l’infection d’une plaie : tumor (oedeme), rubor (rougeur), calor (chaleur) et dolor (douleur). Ces quatre qualificatifs se rapportent aux modifications tissulaires associées au processus inflammatoire : la dilatation des vaisseaux, le recrutement de leucocytes circulants vers les tissus et l’accumulation locale de plasma.

 

La réponse inflammatoire s’articule en plusieurs phases :

  1. Le déclenchement de la réponse suite à la reconnaissance de motifs pathogéniques ou à la perception de signaux de danger par des cellules immunitaires résidentes des tissus.
  2. La phase vasculaire et le recrutement de cellules immunitaires innées sur le site de l’inflammation.
  3. La phase effectrice comprenant la phagocytose et l’activation de la réponse immunitaire adaptative.
  4. La réparation du tissu lésé.
 

Elle met en jeu des cellules et des médiateurs de la réponse immunitaire innée.

Illustration PRR-1.jpg

 

Déclenchement de la réponse inflammatoire : rôle des récepteurs de l’immunité innée

Les médiateurs de l’inflammation

Les événements vasculaires au cours d’une réaction inflammatoire