L'immunité innée : barrières naturelles et réaction inflammatoire
L’inflammation a été définie au Ier siècle après JC par un médecin romain nommé Celsus (ou Celse). Celui-ci énonce “le quadrilatère de Celse” décrivant les symptômes accompagnant l’infection d’une plaie : tumor (oedeme), rubor (rougeur), calor (chaleur) et dolor (douleur). Ces quatre qualificatifs se rapportent aux modifications tissulaires associées au processus inflammatoire : la dilatation des vaisseaux, le recrutement de leucocytes circulants vers les tissus et l’accumulation locale de plasma.
La réponse inflammatoire s’articule en plusieurs phases :
- Le déclenchement de la réponse suite à la reconnaissance de motifs pathogéniques ou à la perception de signaux de danger par des cellules immunitaires résidentes des tissus.
- La phase vasculaire et le recrutement de cellules immunitaires innées sur le site de l’inflammation.
- La phase effectrice comprenant la phagocytose et l’activation de la réponse immunitaire adaptative.
- La réparation du tissu lésé.
Elle met en jeu des cellules et des médiateurs de la réponse immunitaire innée.
Déclenchement de la réponse inflammatoire : rôle des récepteurs de l’immunité innée
Les médiateurs de l’inflammation
Les événements vasculaires au cours d’une réaction inflammatoire